L’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, s’est confié dimanche 12 septembre sur sa relation avec ses parents. Professeurs de français tous les deux, ils lui ont transmis l’amour de la lecture, qui est devenu un mode de communication à part entière dans le foyer.
Il a quitté le pouvoir au cœur de la crise sanitaire, et est redevenu ce qu’il était avant d’arriver à Matignon : maire du Havre. Édouard Philippe, l’ancien Premier ministre, s’est confié sur l’exercice du pouvoir dans l’émission de TF1 Sept à Huit, dimanche 12 septembre. Au cours de cet entretien, il s’est ouvert sur la relation sa relation avec ses parents, Patrick et Annie-Marie Philippe.
L’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron a donc confié avoir entretenu une « excellente » relation avec son père, décédé en 2014, bien que celle-ci fût « souvent silencieuse ». Édouard Philippe n’a en effet sûrement pas hérité son éloquence de son père, professeur de français, qui était « un taiseux », explique-t-il sur TF1. Côté maternel, Édouard Philippe explique que sa mère, qui exerçait le même métier d’enseignant que son mari, lui « a donné tout l’amour dont un fils peut rêver ». Anne-Marie Philippe s’est parfois « inquiétée » que son rejeton aille à l’école « en dilettante », mais le futur Premier ministre avait « l’assurance qu’elle [l’]aimait quoiqu’[il] fasse ».
Édouard Philippe a « beaucoup parlé avec ses parents »
Dans la famille Philippe, « beaucoup de choses passaient par les livres », se souvient l’ancien chef du gouvernement. Et pour cause, il n’y avait pas de télévision dans leur foyer havrais. C’était parfois gênant, notamment les soirs de grandes rencontres footballistiques ou au moment du tournoi de tennis de Roland-Garros, mais aujourd’hui, il se dit reconnaissant envers ses parents de lui avoir transmis le goût de la lecture. Et surtout, sans ce qu’on appelle aujourd’hui communément le temps d’écran, Édouard Philippe et sa sœur aînée ont bénéficié de « beaucoup de temps pour parler avec [leurs] parents ».
Aujourd’hui, il n’y a toujours pas de télévision chez les Philippe, mais les écrans sont ailleurs : téléphones portables, tablettes, etc. L’ancien Premier ministre admet d’ailleurs qu’il n’est pas certain d’avoir su transmettre à sa progéniture – deux garçons et une fille – le goût de la lecture comme il l’a reçu en héritage de ses parents. « Mes deux garçons ne lisent pas autant que je l’aimerais », reconnaît-il en souriant, se réjouissant toutefois que sa fille « plus jeune, aime ça ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture TF1
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