C’est en 2001 qu’Armande Altaï a connu la popularité en devant la professeure de chant de la Star Academy. Dans le portrait de Libération ce mardi 28 février, elle a accepté de se livrer sur sa jeunesse et ce drame qui a marqué sa famille.
Ceux qui ont regardé la Star Academy au début des années 2000 se souviennent forcément d’elle. Il faut dire qu’avec son look entre robe noire, chignon et éventail dans la main, Armande Altaï ne passait pas inaperçue. Celle qui était la professeure de chant du château a passé le relais sans aucun problème à Adeline Toniutti pour la nouvelle mouture du programme version 2022.
Avant de faire le bonheur du télécrochet de TF1, Armande Altaï a eu une carrière riche, débutée au début des années 1970 et une enfance très difficile. Dans le portrait de Libération publié ce mardi 28 février, la très bonne amie de Françoise Hardy a accepté d’en dire un peu plus sur le sujet. Son père étant un officier français, la fratrie est née dans divers lieux du monde, Alep pour Armande, Damas, Beyrouth ou la Côte d’Ivoire pour ses frères et sœurs. « Un drame familial » a finalement poussé la famille à se séparer, le père étant parti en Indochine, la mère et les enfants ont débarqué à Marseille. « Mon père a abusé de ma sœur aînée. C’était épouvantable », a-t-elle expliqué sur ce terrible drame.
Une jeunesse très compliquée
Ne souhaitant visiblement pas s’épancher plus sur le sujet, tout juste concédera-t-elle qu’elle n’a plus revu son père pendant « très, très longtemps ». Pour autant, sa jeunesse n’est pas évidente, même avec le départ de ce dernier. Sa mère, couturière, a élevé seule ses enfants. « Elle nous chauffait avec des boîtes de lait Guigoz, avec du gravier dedans et de l’alcool à brûler, ce n’était pas drôle du tout », a expliqué au quotidien celle qui a donné des cours de chant à Étienne Daho.
La jeune fille rêve de culture, de peinture, mais ce sont la musique et le théâtre qui ont fini par la rattraper. Entre le début de sa carrière en 1971, à 28 ans, et l’arrivée de la « Star Ac’ » en 2001, Armande Altaï a vécu une carrière faite de hauts et de bas, entre première partie de Claude François, comédie musicale Godspell, duo avec Jacques Higelin ou cours de chant. Les maisons de disque, reconnaissant son talent, lui ont alors envoyé des talents à coacher. Sa vocation était née. Elle a ainsi acquis une certaine notoriété dans le milieu, qui lui a valu la proposition du télécrochet. Aujourd’hui, à 79 ans, la professeure de chant vit avec une petite retraite de 900 euros par mois, mais refuse de se plaindre car elle est propriétaire et peut encore donner des cours.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : JLPPA / Bestimage
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Armande Altaï
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