“C’est très chaud” : vif échange entre Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran

Selon Le Parisien, ce mercredi 12 janvier, Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran auraient eu un vif échange en marge du Conseil des ministres, à cause du manque de soutien de l’un vis-à-vis du protocole sanitaire mis en place dans les écoles.

Qui dit mercredi, dit nouveau Conseil des ministres à l’Élysée. En marge de celui de ce mercredi 12 janvier, quelques tensions ont émergé entre Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran, selon Le Parisien. « Il y a une belle ambiance », a réagi avec humour un macroniste dans les colonnes de nos confrères. Un témoin de la scène a assuré que le ministre de l’Éducation nationale était, dans la matinée, « visiblement très énervé, très remonté ». En arrivant sur place pour la fameuse réunion, il a rejoint le ministre de la Santé. Selon un de leurs collègues, l’échange qu’ils ont eu était corsé. « C’était très chaud », a-t-il commenté.

Il semblerait que Jean-Michel Blanquer ait fait part, à l’un de ses proches, de sa lassitude de « devoir tout porter sur les épaules alors que la situation sanitaire est complexe ». Le ministre de l’Éducation se serait tourné vers Olivier Véran pour lui « parler de façon confuse d’un article évoquant leur conflit lors de la réunion de vendredi dernier ». Décidé à ne pas se laisser intimider, l’ancien médecin neurologue lui a demandé de changer sa manière de lui parler. L’histoire aurait pu s’arrêter là puisque les deux hommes se sont séparés, mais le ministre de l’Éducation nationale n’a, semble-t-il, pas réussi à passer à autre chose. Un témoin de la scène a déclaré qu’il a « continué à parler hyper fort ».

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« Une explication franche » ou une engueulade ?

Pour Jean-Michel Blanquer, Olivier Véran ne l’a pas assez défendu lors d’une question au gouvernement. Il lui a alors lancé : « Il va falloir qu’on reste bien soudés, ça va tanguer. » En retour, le ministre de la Santé lui a asséné de « se calmer ». « Il faut qu’on fasse bloc. Il faut qu’on tienne bon dans la tempête médiatique, mais il faut se calmer », a-t-il répliqué froidement. Évitant de faire des vagues, le ministre de l’Éducation a ensuite affirmé, auprès d’un proche que « ce n’était pas un clash, mais une explication franche, comme on peut en avoir souvent ». « On en a déjà eu comme ça. On ne s’est pas engueulé, on s’est juste expliqué », a-t-il nuancé.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Eliot Blondet / Pool / Bestimage

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