“C’est radical !” : Apolline de Malherbe, sa technique pour déstabiliser les politiques

Dans une interview accordée au magazine ELLE et parue ce jeudi 30 mars, Apolline de Malherbe a distillé quelques conseils pour « s’affirmer sereinement au travail. » Elle a notamment accepté d’en dire plus sur une technique, essentielle selon elle, pour déstabiliser ses invités politiques.

Apolline de Malherbe est réputée pour sa pugnacité. En coulisses, la journaliste de BFMTV a développé plusieurs astuces afin de s’affirmer et de s’améliorer pour les interviews d’hommes et de femmes politiques qu’elle mène tous les matins. Dans une interview accordée au magazine ELLE et parue ce jeudi 30 mars, la remplaçante de Jean-Jacques Bourdin a accepté de délivrer quelques uns de ses petits secrets. Parmi eux, l’importance de bien « travailler sa voix« . Selon elle, « adopter une voix stable, assurée, c’est la meilleure façon d’asseoir son autorité. » En parallèle, Apolline de Malherbe a appris à « jouer des silences » : « Quand vous sentez que l’on ne vous écoute pas, taisez-vous, vous verrez, c’est radical !« , a-t-elle assuré.

La journaliste de 42 ans a également tenu à rappeler que tout le monde avait le droit à l’erreur : « Lors d’une prise de parole en public ou en réunion, assumez aussi de vous tromper, de trébucher« , a-t-elle confié, à l’attention des lecteurs et lectrices du magazine ELLE. « Il m’est arrivé, lors d’un direct en duplex, de ne plus trouver mes mots. De l’autre côté, le journaliste Christophe Delay m’a simplement dit : ‘Apolline, prenez votre temps, on vous attend’. Cette phrase m’a autorisée à me dire que rien n’est grave, que ça arrive. J’ai terminé mon intervention sereinement« , s’est-elle remémorée.

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Apolline de Malherbe : comment elle tient le rythme

Afin d’être plus efficace au travail, Apolline de Malherbe a aussi dû apprendre à déléguer. « Lâcher sur l’organisation du quotidien, c’est important« , a estimé cette maman de quatre enfants. « Pour avoir confiance en soi, il faut aussi faire confiance aux autres : à son mec, à ses amis, à ses collaborateurs… Et accepter que le quotidiens soit par moments un joyeux bordel« , a-t-elle détaillé dans les colonnes du magazine féminin.

Autre astuce, et pas des moindres : s’accorder des pauses. « J’ai appris, avec le temps, à ne pas ajouter du stress au stress. Une anecdote : j’étais correspondante de BFM aux États-Unis quand Dominique Strauss-Kahn a été arrêté. Ce jour-là, quand l’info tombe, je suis au cinéma. Je sors, j’appelle la rédaction, je cale mes futurs directs et… je retourne dans la salle profiter du film« , a-t-elle raconté, avant d’ajouter : « Je savais que j’allais passer la nuit debout et les jours suivants à bosser« , a expliqué celle qui est aussi adepte des « flash siestes« . « J’ai toujours des boules Quies sur moi. Je peux dormir n’importe où, parfois sur la moquette dans mon bureau« , a-t-elle confié. À chacun sa méthode…

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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À la fin des années 1980, David Pujadas devient reporter sur TF1 avant de rejoindre LCI en 1994. Il a alors 30 ans et amorce une glorieuse carrière. En 2001, le journaliste rejoint France Télévisions et s’impose comme le maître de l’information. Côté style, peu de choses ont changé, à part ses lunettes, qu’il n’arbore plus.

La star de France 2, qui s’attache à percer les secrets du « monde merveilleux des affaires » dans Cash Investigation,a commencé sa carrière en 1983 sur la chaîne FR3 Caen. Puis, en mars 1990, à 27 ans, Elise Lucet prend les commandes du 19/20 sur la chaîne publique. Désormais âgée de 58 ans, la journaliste a totalement changé de look !

C’est en 1992, à seulement 23 ans que Christine Kelly fait ses premiers pas à la télé sur la chaîne Archipel 4, diffusée en Guadeloupe. Par la suite, elle quitte la présentation pour devenir journaliste. En 2000, à 31 ans, elle rejoint LCI. À 52 ans, si Christine Kelly a bien changé, elle n’a rien perdu de son charme.

Après des études de lettres et un master en sociologie politique, Apolline de Malherbe rejoint le groupe NextRadioTV. De 2008 à 2011, elle est correspondante de BFMTV à Washington et se dévoile au grand public en couvrant l’affaire DSK. Mais avant cela, en 2007, la journaliste a alors 27 ans et publie son premier essai Politiques cherchent Audimat, désespérément (Albin Michel). Côté style, Apolline de Malherbe arbore désormais un look plus moderne, mais le temps ne semble pas apparaître sur son visage.

Avant de s’imposer comme une journaliste phare du paysage audiovisuel français, Laurent Ferrari a rejoint l’équipe de Combien ça coûte ? comme chroniqueuse. De ses jeunes années, il ne reste que la couleur de cheveux. À 56 ans, Laurent Ferrari a bien changé, mais rayonne toujours autant.

Après neuf ans passés sur Europe 1, Caroline Roux débute sur le petit écran en tant que chroniqueuse dans l’émission Nous ne sommes pas des anges sur Canal + en 2005. Dix-sept ans plus tard, elle anime l’émission C dans l’air et est en charge des interviews politiques de Télématin. La journaliste n’a par ailleurs (presque) pas changé.

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