“C'est quelque chose qui me hante” : victime d’un viol, Bilal Hassani sort du silence dans “Sept à huit” sur TF1

Dans “Sept à huit”, ce dimanche 11 septembre sur TF1, Audrey Crespo-Mara consacre son portrait de la semaine à Bilal Hassani. Dans son interview, le chanteur et nouveau juré de “Danse avec les stars” raconte, pour la première fois, le viol qu’il a subi.

Connu du grand public depuis 2015 et sa participation remarquée à “The Voice Kids”, Bila Hassani fait aujourd’hui partie des figures imposées de la chanson française. Et toutes les chaines s’arrachent sa présence ! n l’a vu notamment participer à “Drag Race France”, plus sûrement à l’Eurovision où il s’est hissé à la seizième position grâce au titre “Roi“ et, depuis vendredi 9 septembre, assis parmi le jury de “Danse avec les stars” sur TF1. S’il suscite l’admiration chez de très nombreux fans, le chanteur déchaine également les critiques acerbes de “haters” qui vont même jusqu’à le menacer de mort, pour ses farouches positions pro LGBT et son refus d’appartenir à un genre.

“quelqu’un à qui je faisais confiance”

D’ailleurs il inaugure son portrait ce dimanche 11 septembre auprès d’Audrey Crespo-Marat par :“J’aime me dire que c’est il, ou elle, c’est du pareil au même.”Mais si l’artiste a accepté de participer à cette interview, c’est pour un autre sujet. Il a décidé de sortir du silence et de parler du viol qu’il a subi il y a trois ans. “C’est quelque chose qui me hante depuis 2019.” Bilal enchaîne en précisant que ce jour-là, il était sorti avec une personne de son cercle, “quelqu’un à qui je faisais confiance”. »On est parti en soirée. Et je suis rentrée de cette soirée avec lui. J’avais bu, deux-trois verres, mais je ne ressentais pas ce que l’on ressent quand on ne boit que deux-trois verres. J’étais clairement sous l’influence d’une substance que je n’avais pas voulu prendre”raconte le chanteur qui vient de célébrer ses 23 ans.

 

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“Ne pose pas de questions, ne dis rien, avance”

De retour chez lui, Bilal Hassani explique avoir commencé à avoir des “black-out” : “Et je me réveillais, et il se passait, ce qui peut se traduire comme une agression sexuelle. C’était un viol. Voilà”. Lorsqu’il s’est réveillé le lendemain matin, son agresseur présumé était toujours présent… dans son lit. “Je me suis dit : ‘Ne pose pas de questions, ne dis rien, avance, passe à autre chose’”, poursuit-il, alors “certain” que cette personne avait abusé de lui. S’il a parlé de ce viol à ses proches, Bilal Hassani précise qu’il ne “pouvait pas” porter plainte, ne se sentant pas le courage d’en “parler en public”. “Et là, c’est la seule fois où je vais le faire », a-t-il conclu pour ne pas “donner une nouvelle corde pour nourrir la haine” qu’il reçoit déjà. “Si j’avais porté plainte, ça se serait su, assez vite, et ce serait devenu LE sujet.”analyse-t-il finalement aujourd’hui.

France Viva

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