Lundi 27 mars sur TMC, Yann Barthès a reçu Édouard Philippe dans Quotidien. Durant son passage, l’ancien chef du gouvernement s’est notamment épanché sur un sujet de société qui fait débat ces dernières années…
De passage sur le plateau de Quotidien, lundi 27 mars, Édouard Philippe a répondu aux nombreuses questions posées par les chroniqueurs de Yann Barthès. Et après avoir partagé son point de vue sur les nombreuses manifestations qui font rage actuellement dans l’Hexagone – suite à la réforme des retraites – l’ancien Premier ministre a ensuite été interrogé par Maïa Mazaurette, sur la souffrance au travail des Français.
« Comment est-ce qu’on fait pour lutter contre cette angoisse des Français contre la souffrance au travail, qui est réelle« , a alors demandé la chroniqueuse. Un sujet de société concernant lequel Édouard Philippe a eu quelques mots à partager. « C’est pas une petite question, a souligné l’homme politique de 52 ans. Je vois beaucoup de gens qui veulent donner un sens à ce qu’ils font […] Aujourd’hui, cette question de sens est évidente. » Selon ses dires, les employeurs d’aujourd’hui « sont obligés d’essayer de créer une autre relation » et d’envisager d’autres façons de travailler avec leurs employés afin que cette angoisse s’amenuise. Un changement qui ne se fait pas du jour au lendemain mais qui, aux yeux du maire du Havre, représente le signe d’une « vraie transformation sociale« .
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Édouard Philippe, évasif sur sa potentielle candidature aux élections présidentielles
Toujours sur le plateau de Quotidien, Édouard Philippe a également été sondé sur ses ambitions politiques. S’il officie actuellement en tant que maire du Havre, l’ancien chef du gouvernement pourrait avoir d’autres projets professionnels. Comme celui de potentiellement remplacer Emmanuel Macron après son mandat. Une éventualité qui a été évoquée par les chroniqueurs du programme. Pour cause, après la diffusion d’images de son premier congrès politique – où il avait été acclamé par la foule – l’homme politique a confié avoir envie de « construire une machine politique, parce que le moment venu, ce sera vachement précieux« .
Une confidence qui a titillé la journaliste Sophie Dupont qui s’est alors demandé : « Le moment venu, comprenez lors de la prochaine élection présidentielle, arrêtez-moi si je me trompe ? » Ce à quoi le principal intéressé a rétorqué : « Le moment venu ! Un parti politique, c’est fait pour présenter des candidats à des élections. En France, ce n’est pas bien compliqué, il y a des élections tout le temps donc… » Et d’ajouter, évasif : « Tout le monde voit bien qu’un type qui crée un parti politique, qui réfléchit à l’avenir de son pays, en général, pour reprendre une expression classique, il n’est pas là pour beurrer vous savez la suite…«
Crédits photos : Capture d’écran / TMC
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