Ce jeudi 27 avril 2023, Marlène Schiappa a accordé une entrevue exclusive à Mohamed Bouhafsi pour "C à vous" ! L’occasion pour la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire d’éteindre les rumeurs qui ont entaché son image ou celle du gouvernement. Face au journaliste, la politicienne s’est voulu sans filtre !
C’est une entrevue qui fut certainement l’une des plus attendues de la semaine. Ce jeudi 27 avril 2023, Marlène Schiappa est sortie de son silence pour échanger avec Mohamed Bouhafsi, chroniqueur emblématique de « C à vous ». Depuis plusieurs semaines, la femme politique est sous le feu des critiques. Après avoir divisé la classe politique pour avoir posé dans le magazine de charme Playboy, Marlène Schiappa a été au cœur d’un tout autre scandale suite aux révélations de « Marianne », « France 2 » et « Médiapart » sur l’utilisation du Fonds Marianne.
Créé après le meurtre de Samuel Paty en 2020, ce dernier a permis à dix-sept structures de lutter contre la radicalisation en ligne. Mais son utilisation pose à ce jour question. A l’époque, Marlène Schiappa était ministre en charge de la citoyenneté. « Non seulement je n’ai favorisé aucune association, mais par ailleurs, […] on m’a aussi accusée je cite ‘de copinage' », a répliqué l’heureuse maman de deux enfants.
Et de souligner : « Je n’ai aucun ami, aucun copain, aucun proche parmi les lauréats du fonds Marianne. Eux même l’ont dit […] ». Hors de question pour elle de laisser les rumeurs se propager davantage : « Mon avocate attaque en diffamation toutes les personnes qui m’imputent un délit de favoritisme […] nous avons tous les éléments qui démontrent que c’est faux et que c’est diffamant ».
« Certaines de ces associations qui posent problèmes qui ont dénigré certaines personnalités politiques, je pense à Anne Hidalgo, Sandrine Rousseau, j’imagine que vous êtes choquée vous qui dénoncez le cyberharcèlement […] », a souligné Mohamed Bouhafsi. Ce à quoi son interlocutrice a répondu du tac au tac : « Est-ce que vous savez quelles sont les autres personnalités politiques qui sont critiquées dans ces vidéos ? Les noms, c’est Olivier Vérand, Emmanuel Macron et Marlène Schiappa. Je n’en suis quand même pas au stade où je vais aller payer des associations pour qu’elles me défoncent et défoncent le président de la République dans leurs vidéos ».
Outre ce sujet brulant, Marlène Schiappa a bien évidemment rebondi sur la polémique provoquée par sa Une du magazine Playboy.« Mitterrand, Jacques Attali, Thierry Breton ou Carla Bruni ont déjà répondu à des interviews dans Playboy et ça n’a pas fait un tel scandale […] », a regretté la principale intéressée qui assume son choix.
à voir aussi :
« J’aime quand on se parle les yeux dans les yeux… »
Si Elisabeth Borne lui a fait part de son mécontentement, les deux femmes ont pu s’expliquer sans heurts : « Je suis rattachée à elle, c’est la cheffe du gouvernement, c’est la cheffe de la majorité par définition, je suis d’accord avec elle. Y compris quand elle recadre […] elle m’a effectivement téléphonée pour me dire qu’elle considérait que dans la période de tensions sociales que le pays traverse ce n’était pas approprié de faire la couverture de Playboy […] ».
Mais très vite, la locataire de Matignon a souhaité passer à autre chose. Ambitieuse, Marlène Schiappa a bien l’intention de s’illustrer encore longtemps en politique. La démission n’est pas dans ses projets. Autre rumeur qu’elle a souhaité éteindre : son message virulent adressé à Isabelle Lonvis-Rome qui n’a pas apprécié son entrevue avec Playboy.
« C’est absolument faux […] », a indiqué l’ex-compagne de Cédric Bruguière. « C’est inventé […]. Je ne vais pas traiter ‘quelqu’un de sac à main’. […]. En revanche ce qui est vrai, c’est qu’on a eu une discussion, moi, je suis Corse […] J’aime quand on se parle les yeux dans les yeux […] ». Fin de la polémique ?
B.N
Source: Lire L’Article Complet