Certaines mesures initiées par le gouvernement sont parfois longuement débattues dans l’Hémicycle. La prime inflation, mise en place à la fin du mois d’octobre, a divisé l’Assemblée nationale, et même les membres de La République en marche, parti fondé par Emmanuel Macron.
Une nouvelle mesure prise par le gouvernement n’a pas fait l’unanimité. Le 21 octobre dernier, sur le plateau de TF1, le Premier ministre Jean Castex a annoncé la mesure, prise en urgence, par le gouvernement : la mise en place et la distribution d’une « indemnité inflation », versée à 38 millions de Fra. Outre les inquiétudes et interrogations qu’a soulevée cette mesure, certains députés ont regretté la réponse trop vive du gouvernement, qui souhaitait, sans doute, éviter une nouvelle manifestation de grande ampleur quelques moisssite. L’un d’eux s’est agacé de la situation dans les colonnes du Point ce dimanche 31 octobre : « On dépense 4 milliards d’euros pour donner un chèque de 100 euros à des ménages en une seule fois ? C’est du délire. »
« Le quoi qu’il en coûte semble sans fin », a lancé ce dernier au journal. Ce député du parti lancé par Emmanuel Macron peu de temps son élection a craint le pire : « On va faire comment avec la hausse du prix du métal ? Et du blé ? », s’est-il inquiété : « Il va falloir faire des chèques à tout le monde ? ». Outre les inquiétudes et interrogations qu’a soulevées cette mesure, certains députés ont regretté la réponse rapide du gouvernement, qui souhaitait, sans doute, éviter une nouvelle manifestation de grande ampleur quelques mois avant l’élection présidentielle. « On a crié avant d’avoir mal. Personne en circonscription n’est venu me réclamer de l’aide sur ces sujets comme ça pouvait être le cas pendant les Gilets jaunes », s’est énervé un député LREM.
LREM prête à lâcher Emmanuel Macron en 2022 ?
Si les membres du parti créé en 2017 semblent aussi remontés contre le chef de l’État, certains, à l’image de l’écrivain Philippe Besson, se sont interrogés sur le rôle que jouerait ce parti de la majorité en 2022, dans le cas où Emmanuel Macron se représenterait. « C’est assez tragique quand même parce que l’on parle du parti présidentiel. Il n’a pas voulu s’en occuper, je pense. Et s’il se représente en 2022, il compte plus sur son talent et je ne sais quoi, que sur son parti », avait-il expliqué dans C à vous en janvier dernier. « S’il compte sur son parti, il est mal barré », avait-il simplement résumé.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Eliot Blondet / Pool / Bestimage
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