Cécilia Attias l'affranchie : cette petite phrase prémonitoire

Ce 12 novembre, Cécilia Attias fête ses 63 ans. L’occasion de revenir sur une partie de son parcours. Encore mariée à Jacques Martin, elle le quitte pour Nicolas Sarkozy et prononce une phrase prémonitoire qui la poursuivra toute sa vie.

Elle a toujours souffert de son image d’« épouse de ». Pourtant, tout au long de son parcours, Cécilia Attias, qui célèbre ses 63 ans ce 12 novembre, n’a cessé d’exprimer son indépendance. Mariée à 26 ans avec Jacques Martin, elle le quitte pour le parrain de sa fille, Nicolas Sarkozy. Ce dernier, alors maire de Neuilly-sur-Seine, n’a cessé de la courtiser des années durant. A l’automne 1988, avec ses deux fillettes sous le bras, elle se sépare donc de l’animateur de L’Ecole des fans après quatre ans d’union. Et déclare alors : « Je ne suis plus heureuse, je m’en vais. »

Une phrase prémonitoire, qui va rejaillir vingt ans après. Entre temps, elle et Nicolas Sarkozy se sont mariés et ont eu un enfant ensemble : Louis. Très présente dans la carrière de son époux, elle l’accompagne au fil des ministères : le Budget, l’Intérieur, l’Economie, jusqu’à franchir avec lui l’ultime pallier : la présidence de la République en 2007. Pourtant, à l’époque Cécilia Attias s’est déjà distancée du nouveau chef de l’Etat. De l’été 2005 au printemps 2006, elle vit avec le publicitaire Richard Attias à New York, avant de revenir à Paris. Surtout la fonction de Première dame ne l’intéresse pas. « Je ne me vois pas en First Lady. Cela me rase. Je ne suis pas politiquement correcte. Je me balade en jean, en treillis ou en santiags. Je ne rentre pas dans ce monde », confiait-elle en 2005 à Télé Star.

« Nicolas m’avait en quelque sorte oubliée »

C’est donc à la plus haute instance qu’elle finit par quitter Nicolas Sarkozy, dont elle divorce officiellement en octobre 2007. L’année suivante, elle épouse Richard Attias à New York. « Au fil des années, parce que j’étais toujours là, Nicolas m’avait en quelque sorte oubliée« , écrira-t-elle plus tard, dans un extrait repris par Robert Schneider dans son livre, Premières dames. « Il me voulait à ses côtés alors que, d’une certaine manière, lui n’était plus aux miens. » Fidèle à son précepte de liberté, elle partira pour vivre un nouvel amour à l’autre bout de l’Atlantique.

Crédits photos : ALAIN ROLLAND/ IMAGEBUZZ/ BESTIMAGE

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