A l’occasion d’un entretien pour Konbini, diffusé le 24 juin 2022, Catherine Lara s’est laissée aller à quelques confidences au sujet de sa relation avec sa compagne Samantha. La chanteuse évoque également la vision que pouvaient avoir certains sur son homosexualité, qu’ils jugeaient être une « maladie ».
- Catherine Lara
Elle partage la vie de sa compagne depuis plus de 25 ans. Entre Catherine Lara et Samantha, l’amour est toujours au rendez-vous, malgré les années qui défilent. Lors de son entretien pour le média Konbini, diffusé le 24 juin 2022, la chanteuse a tenu à faire une magnifique déclaration d’amour à l’élue de son cœur : « Je n’aime pas les femmes, j’en aime une. Je vis avec elle depuis 27 ans, c’est une longue et grande histoire d’amour qui a démarré, j’avais 50 ans. Donc l’amour absolu est arrivé, si je puis dire, pour mes 50 balais. C’était génial« , a-t-elle confié. Si aujourd’hui elle est épanouie et heureuse, ce ne fut pas toujours le cas. En effet, si elle a su dès l’enfance qu’elle aimait les femmes, sa famille, elle, n’a pas assumé cette orientation sexuelle : « J’ai fait mon coming out à, je n’en sais rien, à cinq ans, peut-être. La question, je ne me la suis pas posée. Est-ce que c’est mieux d’aimer un homme, d’aimer une femme ? Ce n’est pas que l’éducation, parce que bon, moi j’avais un père médecin, on avait chez nous des gens très catholiques, pratiquants, et puis l’attirance ce n’est pas une chose qu’on apprend. C’est… Tu es attiré ou tu ne l’es pas« , a-t-elle développé.
Catherine Lara : « Il fallait nous faire soigner ou voir un psy »
Catherine Lara n’a donc pas dévoilé tout de suite son amour pour les femmes à ses parents : « J’ai préféré apprivoiser avec le temps, je n’ai pas voulu faire de la peine à mes parents. Donc, je me suis dit : ‘Ils vont quand même finir par comprendre, que je ne viens pas avec beaucoup de garçons à la maison’« . Et pour cause, à l’époque, il était bien difficile d’assumer son homosexualité. L’artiste confie alors la vision que certains pouvaient avoir de son attirance pour les femmes : « À un moment donné, c’était une maladie, il fallait nous faire soigner ou voir un psy pour essayer de corriger, de changer de route […] On disait : ‘Bon, elle est un peu… C’est une allumée, alors… C’est une artiste. Ça lui passera, on va la soigner avec le temps’« , a-t-elle décrit. Des phrases qui restent encore gravées dans la tête de Catherine Lara.
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