Catherine Laborde : ce pari fou qu’elle s’est lancé malgré la maladie

Catherine Laborde n’est pas du genre à baisser les bras. Malgré la maladie, l’ancienne présentatrice météo de TF1 rêve de remonter, un jour, sur les planches…

Une force de caractère. Dans la vie, Catherine Laborde n’est pas du genre à se lamenter sur son sort, bien au contraire. Malgré la maladie, l’ancienne présentatrice météo de TF1 souffre de la maladie de Parkinson et de démence à corps de Lewy, une maladie neurodégénérative, se veut résolument optimiste. « Je me bats, je ne renonce pas« , confirme-t-elle à Télé-Loisirs dans une interview. Elle n’hésite d’ailleurs pas à se lancer des défis. Son dernier rêve en date ? A l’instar de Bernard Tapie, elle souhaite remonter sur les planches, son premier amour. Avant d’intégrer TF1 en 1988, Catherine Laborde était comédienne. Elle a notamment joué dans la série Les Gens de Mogador en 1972 avant d’apparaître dans la pièce L’Eglise de Louis-Ferdinand Céline et de tourner dans son premier film au cinéma : Voyage en Grande Tartarie de Jean-Charles Tacchella.

« La dernière fois que je suis montée sur scène, c’était en 2016. J’interprétais des Fables de La Fontaine. Je ne me rendais pas compte) quel point influait sur mon jeu », confie-t-elle. « Mais aujourd’hui, je refuse de croire que la porte est définitivement fermée. J’en rêve tellement… » Toujours prête à aller de l’avant, Catherine Laborde fourmille de projets. Elle est d’ailleurs en train d’écrire un livre à quatre mains avec son mari. « C’est un dialogue entre un homme et une femme qui est gangrénée par la maladie », explique-t-elle.

Elle fait travailler sa mémoire

Dans cette épreuve, Catherine Laborde sait qu’elle peut compter sur les siens. « Je m’appuie énormément sur mes deux filles et mon mari, je ne me rends parfois pas compte à quel point ça peut peser. J’ai peur d’être un poids pour eux, c’est terrible… », avoue-t-elle avant d’ironiser : « S’il y en a un que je ne ménage pas, c’est mon mari. Mais c’est normal, car, lui, il m’a choisie, à la différence de mes filles, qui n’ont rien demandé ».

En attendant de, peut-être un jour, remonter sur les planches, Catherine Laborde entretient son corps et s’entraîne à faire travailler sa mémoire. Elle suit des séances d’orthophoniste et réalise des exercices de gymnastique. « Chaque jour est différent, ce sont les montagnes russes. Il y a des jours avec, et des jours sans« , estime-t-elle. Qu’importe, elle préfère voir le verre à moitié plein que le verre à moitié vide. « Quand je vais mal, je m’accroche à ces jours de plaisirs qui vont arriver… » Tout est dit.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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