Quinze jours de travaux d’intérêt général. C’est la peine à laquelle a été condamnée Cardi B pour deux agressions, à deux semaines d’intervalle en 2018. La rappeuse a été reconnue coupable de ce délit, pour lequel elle avait plaidé coupable, comme le relaye Pitchfork.
Les faits s’étaient déroulés dans un strip-club du Queens. Cardi B y était arrivée avec son entourage et avait agressé une première barmaid à l’aide de bouteilles d’alcool et de chaises. Elle était revenue 15 jours plus tard, pour y brutaliser une seconde employée, qui était la sœur de la première victime.
La rappeuse était soupçonnée, par les autorités, d’avoir prémédité les deux attaques, puisqu’elle était arrivée sur place avec du renfort pour l’aider à frapper les deux femmes. La justice est allée dans ce sens, considérant que la chanteuse a agi ainsi par jalousie envers les deux serveuses qui se seraient un peu trop rapprochées de son mari, Offset.
Grandir et mûrir
Cardi B ne s’est pas vraiment étendue sur les faits, mais elle a malgré tout tenu à s’exprimer à l’issue de la sentence.
« Grandir et mûrir, c’est aussi être responsable de ses actes. En tant que mère, c’est une pratique que j’essaie d’inculquer à mes enfants, mais l’exemple commence par moi. J’ai pris de mauvaises décisions par le passé, que je n’ai pas peur d’affronter et d’assumer. Ces moments ne me définissent pas et ne reflètent pas qui je suis maintenant. J’ai hâte de surmonter cette situation avec ma famille et mes amis et de revenir à ce que j’aime le plus : la musique et mes fans », a-t-elle déclaré.
Au-delà de ces 15 jours de travaux d’intérêt général, la justice a imposé une ordonnance restrictive de trois ans à l’encontre de Cardi B pour protéger les deux victimes, ainsi que le remboursement des frais de justice.
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