Alors que la loi influenceurs vient d’être adoptée, les premiers effets sont visibles. Et l’ancienne chroniqueuse de Cyril Hanouna est une des premières à trinquer…
Pour eux qui ne vivent que de la pub, en voilà une bien mauvaise. Sur certains comptes Instagram, le week-end dernier, sont apparus les premiers messages imposés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) visant à “stopper les pratiques commerciales trompeuses”. Les publications, sur fond noir, indiquent clairement ce qu’on reproche aux fautifs.
Par exemple, dans le cas de Capucine Anav, ancienne chroniqueuse du Mad Mag et de TPMP : ne pas avoir indiqué le caractère commercial d’un post, avoir mis en avant l’absence de bisphénol A dans un produit, alors que cette substance n’est plus autorisée, ou encore avoir trompé le consommateur sur les qualités d’une marchandise. Rien que ça ! Sont notamment visées ses publications sur les patchs anti-ondes, ces sortes d’autocollants à apposer sur un téléphone pour, soi-disant, éviter les ondes.
De supposées vertus que les scientifiques n’ont jamais démontrées. Mais ça, la jeune maman a visiblement du mal à le reconnaître… Sur BFMTV, elle s’est même défendue en invoquant un simple problème d’expression de sa part, continuant à vanter les mérites de son patch. La jeune femme est loin d’être la seule à avoir été mise à l’index pour ces manquements évidents aux règles déontologiques relatives à la publicité sur internet. Illan Castronovo et Simon Castaldi font partie, eux aussi, des influenceurs épinglés par la DGCCRF et seront tenus désormais de se conformer à la loi. Ils devront, comme tous les autres influenceurs, dire adieu à la promotion de la chirurgie esthétique, du trading, des jeux d’argent pour les moins de 18 ans, des cigarettes électroniques et puffs, et de la crypto-monnaie. Et sont sommés d’indiquer désormais les photos retouchées, les images créées à partir d’une intelligence artificielle et les collaborations commerciales. Un arsenal qui s’applique même aux influenceurs basés à l’étranger, lesquels devront avoir un représentant en France ainsi qu’une assurance pour dédommager d’éventuelles victimes. Les sanctions prévues vont du simple avertissement à publier sur ses réseaux, jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende, voire à une suppression de leurs comptes. Soit une petite mort… pour tous ces vendeurs connectés.
Aurélie Descoing
Simon Castaldi – Ils sont les premiers à subir la nouvelle loi… Les martyrs de Booba !
llan Castronovo
Source: Lire L’Article Complet