Un an après la polémique des candidates filmées seins nus sur TF1, le comité Miss France a pris une décision radicale. Mais les deux victimes ne comptent pas en rester là.
La séquence avait marqué les esprits. Le 15 décembre 2018, lors de la 89ème élection de Miss France, deux candidates avaient été victimes des aléas du direct. Alors qu’elles étaient en train de se changer pour leur prochain passage sur scène, Manon Jean-Mistral (Miss Corse) et Carla Bonesso (Miss Aquitaine) avaient été filmées seins nus par les caméras de TF1. Un gros incident pour lequel s’était excusée Sylvie Tellier sur le plateau du JT de 13 heures. « Je voulais m’excuser auprès de la production, auprès des candidates dont l’intimité a été dévoilée. Ça n’aurait pas dû se passer. C’est une grosse erreur de notre part et ça a un petit peu gâché ce show », avait reconnu l’ancienne reine de beauté de 41 ans. Mais bien qu’extrêmement courte, la séquence a causé beaucoup de tort aux deux jeunes femmes de respectivement 19 et 21 ans. « Ça a atteint notre famille, nous, notre futur aussi parce que ça prend des proportions énormes. On s’est retrouvées sur un site porno », avaient déploré les deux concernées sur le plateau de Touche pas à mon poste.
Miss Corse et Miss Aquitaine ne démordent pas
Face à ce bad buzz considérable, le comité Miss France a pris une décision radicale. Oubliées les séquences tournées en coulisses : toutes les précautions seront prises pour qu’un tel incident ne se reproduise pas. « L’an dernier, on avait eu la volonté de faire partager au plus grand nombre les coulisses du show, il y avait des caméras en coulisses, il s’est passé ce qu’il s’est passé, ça s’appelle les aléas du direct, on prend notre grande part de responsabilité dans cet événement. Il n’y aura plus de caméras en coulisses, évidemment », a annoncé Caroline Gavignet, directrice des programmes de l’unité Entertainment d’Endemolshine lors d’une conférence de presse à laquelle Télé 7 Jours a pu assister. Reste que Manon Jean-Mistral et Carla Bonesso campent sur leurs positions : un an après les faits, elles espèrent toujours recevoir une compensation afin de « montrer à la France [qu’elles ne sont] pas des objets »…
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