Camille Lellouche : elle buvait “7 jours sur 7” !

L’artiste s’est confiée comme jamais sur sa période alcoolique, révélant ce qui l’avait amenée à se perdre dans cet enfer…

Avec elle, on appelle un chat un chat. Ainsi lorsque Nathalie Renoux lui a demandé, au cours de leur récent entretien sur RTL, si elle “ dirait qu’elle était alcoolique” avant d’être célèbre, la réponse de Camille Lellouche a été on ne peut plus cash : “Bah oui, ça s’appelle de l’alcoolisme. Quand tu bois tout le temps, il faut juste l’admettre, quoi.” L’humoriste a poursuivi : “En France, on a du mal à parler de ce genre de choses, mais à partir du moment où tu travailles, tu sors, tu bois et tu fais ça 7 jours sur 7, t’es alcoolique. Il ne faut pas être dans le déni à ce moment-là.”

« C’est dur de servir les gens que tu admires »

Dans le “déni”, l’ancienne candidate de The Voice ne l’a clairement jamais été. Plusieurs fois, sans entrer à ce point dans le détail de sa consommation, elle avait parlé de cette triste addiction… Sur France 2, au début de l’année, Camille racontait ainsi qu’à force de “sortir beaucoup trop”, elle s’était retrouvée à ne plus pouvoir payer son loyer. C’est sa mère qui l’avait alors sauvée, coupant sa fille de cet univers de la nuit où elle se perdait. À l’époque, l’artiste chantait dans les pianos-bars pour tenter de percer et, comme elle le révèle aujourd’hui, elle travaillait aussi dans une brasserie pour gagner sa vie. Là, elle côtoyait des célébrités. “C’est dur de servir des gens que tu admires profondément, avec qui tu as envie d’être assis, de parler avec eux, de dire : ‘OK, j’ai envie de faire un fi lm avec toi, ou chanter avec toi.” Et c’est bien cette frustration énorme qui allait avoir raison de la santé mentale de la future star, laquelle, sans l’intervention de sa mère et de son frère, se serait sans doute noyée. D’autant que son histoire familiale n’est pas non plus toute rose. Issue de grands-parents déportés dans les camps, elle expliquait, toujours sur France 2 : “Ils ont vécu l’enfer, ils auraient pu mourir chacun de leur côté, donc je pense que j’ai un besoin d’exister et un besoin d’amour très fort, alors que j’ai pourtant été très aimée.” Après l’avoir fait longtemps galérer, la vie aura fi nalement exaucé son souhait. Aujourd’hui, ce sont les serveuses des grands restaurants où elle dîne qui rêvent de lui parler.

Aurélie Descoing

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