Un homme de 41 ans a été jugé jeudi 30 décembre 2021 pour avoir menacé sa femme. Comme le rapporte Ouest France, cet évènement est intervenu après de nombreuses occurrences de violence au sein du couple.
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Une histoire qui fait froid dans le dos. Ouest France rapporte vendredi 31 décembre 2021 le récit d’une femme qui, à l’été dernier, a été menacée de mort par son mari. « Ça va finir comme l’affaire Daval et Jubillar, tu vas finir dans un trou« , avait-il dit à sa compagne lors d’une dispute. Selon le témoignage de la victime, ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend à elle puisqu’elle reconnaît avoir « subi de nombreuses violences, dès le début de leur relation » qui a duré 23 ans. L’homme de 41 ans, déjà bien connu des services de police pour huit condamnations, assorties pour certaines de séjours en prison, inspirait à sa compagne la peur. Elle parle d’avoir eu « la boule au ventre« et admet avoir « pleuré souvent » pendant son témoignage livré lors du procès qui s’est tenu au tribunal de Nantes le 30 décembre.
Six mois de prison avec sursis
La menace violente émise à l’égard de la plaignante fait référence à deux affaires bien connues. Pour rappel, Alexia Daval avait disparu en octobre 2017 avant d’être retrouvée morte et partiellement calcinée quelques jours plus tard. Son mari, condamné depuis à la réclusion criminelle, avait alors admis l’avoir tuée au cours d’une dispute. L’affaire Jubillar quant à elle est toujours en cours. Disparue en décembre 2020, Delphine Jubillar n’a toujours pas été retrouvée. Son mari Cédric, principal suspect, continue de clamer son innocence.
La dispute à l’origine du procès a eu lieu le 24 juin 2021 au domicile du couple situé au Temple-de-Bretagne. Selon Ouest France, le père de famille avait été « placé sous contrôle judiciaire lors de sa première comparution » et avait « respecté l’interdiction d’entrer en contact avec sa compagne ». Le 30 décembre, l’homme ne s’est pas présenté physiquement au tribunal car il avait « fait une demande de délai pour préparer sa défense ». Ce sont donc des voisins du couple qui ont corroboré les propos de sa compagne. Malgré son absence il a été condamné par le tribunal de Nantes à « six mois de prison avec sursis probatoire » et soumis à une « obligation de soin et de travail ainsi que l’interdiction d’entrer en contact avec sa compagne ou de paraître à son domicile« .
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