BTP : Nathalie Marquay-Pernaut monte au créneau pour défendre le concours Miss France (vidéo)

Nathalie Marquay-Pernaut, Miss France 1987, défend le concept popularisé par Geneviève de Fontenay et poursuivi par Sylvie Tellier. Celle qui s’est reconvertie en chroniqueuse télé vote, « bien sûr », pour le maintien de l’événement national. Jeudi 28 novembre, sur le plateau de « Balance Ton Post », elle a tenté de voler à la rescousse du show en égratignant les idées stéréotypées sur le physique prétendument imposé aux candidates : « Il faut arrêter de parler de la grosseur parce que ça, c’est faux. C’est strictement faux. On ne leur demande pas de faire 60 kilos pour 1m90 ». L’ancienne reine de beauté a ainsi pris pour exemple le cas de Peggy Zlotowski : « Une année, en 1989, on a eu Peggy qui avait un corps très… Costaud. Je m’en souviens parce que je faisais partie du jury du comité Miss France et je m’occupais des filles, aussi. Elle pleurait dans mes bras parce qu’elle se sentait mal à l’aise. Toutes les autres avaient des formes mais une plus belle taille qu’elle. Je la rassurais car c’était quelqu’un qui dégageait énormément de choses et d’ailleurs elle a été élue Miss France 89 alors qu’elle n’était pas dans les standards » a rappelé Nathalie Marquay-Pernaut.

Ses arguments n’ont pas suffi à faire l’unanimité. Autour de la table, Jimmy Mohamed a jugé que « ce concours misogyne n’a plus sa place en 2019 » tandis que la militante féministe Fatima Benomar a évoqué la « torture » subie par les prétendantes à la couronne. Nathalie Marquay-Pernaut a quant à elle campé sur sa position : « Regardez encore cette année ! Notre Miss France actuelle était la plus potelée et nous, on aime les filles comme ça. Elle avait des bonnes cuisses. Elle est très jolie. On ne s’arrête pas à ça, c’est tout un ensemble. La façon de marcher, de s’exprimer… ». À l’évocation de Vaimalama Chaves comme étant une femme « potelée », les invités ont vivement contredit la compagne de Jean-Pierre Pernaut. Moquée également par les chroniqueurs sur les tests psychologiques et culturels, effectués par les concurrentes, qu’elle évoque, elle conclut : « Elles sont libres de droit, elles font ce qu’elles veulent ». Une polémique qui n’empêchera sûrement pas ce grand rendez-vous annuel de TF1 d’être un carton d’audience !

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