En février 2022, Brigitte Macron, son frère et ses trois enfants ont assigné en justice deux femmes pour avoir propagé sur Internet de fausses informations sur le compte de la Première dame. Il était notamment répandu que l’épouse d’Emmanuel Macron était une femme transgenre derrière qui se cachait en réalité son frère, qui aurait pris d’identité après avoir changé de sexe. Mais ce mercredi 8 mars, la justice a rendu une décision pour le moins étonnante concernant cette affaire.
La famille Macron-Trogneux abasourdie. Après avoir assigné en justice deux femmes, une “médium” et une “journaliste indépendante”, en février 2022, en raison des rumeurs transphobes sur la Première dame répandues sur Internet par leur faute, Brigitte Macron, son frère et ses trois enfants ont constaté avec stupéfaction la décision du tribunal judiciaire de Paris, ce 8 mars. Consultée par l’AFP et relayée par Le Parisien, celle-ci a déclaré nulle l’assignation délivrée par le clan du président de la République pour atteinte au respect de la vie privée et au droit à l’image, estimant que les faits dénoncés auraient dû être qualifiés de diffamation publique.
Alors que ce bras de fer entre les auteurs des fausses informations prétendant que Brigitte Macron est en réalité une femme transgenre et l’ancienne professeur de lettres est engagé depuis l’année 2021, cette nouvelle décision ne devrait pas enchanter la locataire de l’Élysée. Avec cette procédure judiciaire engagée en 2022, la grand-mère d’Élise et Aurèle et ses proches demandaient au tribunal de condamner les deux femmes à leur verser des dommages et intérêts pour avoir diffusé, en 2021, sur la chaîne YouTube de la “médium”, des thèses “parfaitement farfelues”. Cela ne devrait pas avoir lieu de sitôt.
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Les faits dénoncés par Brigitte Macron et sa famille
Cette campagne de désinformation concernant Brigitte Macron avait pris des proportions gênantes lorsque cette rumeur transphobe s’est muée en accusation de pédocriminalité portée contre la Première dame. Sur la chaîne YouTube de l’une des deux mises en cause, un entretien de quatre heures avait durant lequel les interventions chirurgicales qu’aurait subies Brigitte Macron, prétendant qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants et donnant des informations personnelles sur son frère, avait notamment été publié. De nombreuses photographies “retouchées, agrandies et colorisées” avaient également été diffusées lors de cette discussion publique.
Le 31 janvier 2022, et parallèlement à cette action au civil, la femme du chef de l’État avait également enclenché d’une procédure au pénal assortie d’une plainte, avec constitution de partie civile pour diffamation publique. Aussi, le 14 février 2023, le tribunal judiciaire de Lisieux (Calvados) a donné raison à Brigitte Macron. Les juges ont reconnu coupables de diffamation les deux femmes, qui ont écopé d’une amende 2 000 euros chacune.
Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage
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