Brigitte Macron : tentative de suicide à l'Élysée !

Selon une enquête menée par “Marianne”, la “première dame” serait toujours sous le choc après ce drame…

Elle n’avait pas besoin de ça. Alors que son mari se retrouve en pleine tourmente, cible privilégiée des manifestations régulières contre la réforme des retraites, Brigitte Macron essuie depuis quelques semaines de sérieuses défaillances dans son entourage professionnel proche.

Tout a commencé avec « l’écart » de son directeur de cabinet, Jean Spiri, retrouvé, selon Le Monde, ivre mort sur la chaussée dans la nuit du 14 au 15 mars dernier après une soirée arrosée. Aux policiers qui auraient attesté de son état d’ébriété, Jean Spiri aurait déclaré avoir été victime d’un « black-out » et oublié les circonstances de son malaise.

“Le malaise des petites mains de l’Élysée.”

Ce proche de Xavier Bertrand, arrivé à l’Élysée en janvier, s’est logiquement retrouvé sur la sellette. Il a toutefois démenti les allégations du Monde dans un entretien accordé à L’Express deux semaines après les faits. Selon lui, les analyses réalisées le lendemain de l’incident ont démontré l’absence de « substances illicites » dans son organisme. « Le médecin de l’hôpital Percy a conclu à un ictus amnésique [une amnésie transitoire bénigne, ndlr] » a-t-il ajouté. Il a également balayé le motif du surmenage, ayant, dit-il, « l’expérience d’un travail intense et exigeant, dans mes précédentes fonctions comme celles-ci. »

S’il affirme ne pas avoir été poussé à la démission, Jean Spiri a tout de même admis être en arrêt maladie. « Mon état de santé actuel me conduit donc à me mettre de moi-même en retrait de mes fonctions de directeur de cabinet de Brigitte Macron. »

“Un profond trouble”

Les fonctionnaires de l’Élysée seraient-ils les victimes collatérales des soubresauts politiques du moment qui rendent l’atmosphère irrespirable pour le clan présidentiel ? Une enquête de nos confrères de Marianne, parue le 6 avril dernier et intitulée « Le malaise des petites mains de l’Élysée », met en effet en lumière des tensions internes qui toucheraient les quelque 850 personnes qui s’activent dans les couloirs du « château »…

Marianne prend l’exemple de Frédéric, un agent du « service argenterie », remercié en mars après vingt-trois ans passés à entretenir la vaissellerie de luxe du palais. « On lui a dit qu’il était remis à disposition de son corps d’origine [le ministère de la Culture, ndlr] et qu’il allait perdre son logement de fonction quai Branly », témoigne Patrick Pradier, l’ex (et unique) syndicaliste de l’Élysée, joint par l’hebdomadaire.

La suite est dramatique. Une semaine après s’être vu signifier la fin de ses fonctions à l’intérieur du palais, le quinquagénaire en question s’est jeté sur les voies du RER. Hospitalisé depuis dans un état grave, Frédéric n’avait sur lui comme élément d’identification que son badge de la présidence. « Comment ne pas y voir un signe ? » s’interroge Patrick Pradier qui évoque « un profond trouble » au sein du personnel de l’Élysée.

Décisions jugées iniques

L’émoi a été vertical, des « petites mains » de la demeure présidentielle à Brigitte Macron que l’on dit très affectée par cette tentative de suicide. À son instigation (et à celle du chef de l’État), une réunion a eu lieu avec les collègues de Frédéric que le couple présidentiel a assuré de son soutien. Une « aide psychologique » leur a également été proposée.

La DRH de l’Élysée serait, selon Marianne, la principale responsable des maux actuels. L’absence d’instance syndicale pour contrebalancer ses décisions jugées iniques (l’hebdomadaire cite d’autres cas d’agents du personnel démis brutalement de leurs fonctions) lui donnerait tous les droits. Une forme d’impunité qui fait grincer des dents en dépit des avertissements répétés de Patrick Pradier.

Marianne nous apprend enfin le départ récent de la femme de chambre de Brigitte Macron. « Un départ rarissime », affirme notre confrère.

Louis-Paul CLÉMENT

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