Après son hospitalisation, la pasionaria des animaux donne enfin des nouvelles rassurantes sur son état de santé…
Pour rassurer ses fans, quelques lignes de sa belle écriture, en pleins et déliés, à l’encre bleu azur : « Je vais très bien. Je tiens à rassurer tout le monde », reconnaissant ce sérieux malaise qui lui est arrivé en janvier. « Je n’ai perdu aucune de mes facultés… Soyez rassurés ! Plein de bisous ! »
Confirmant les informations exclusives de notre confrère France Dimanche sur le grave problème de santé qui a nécessité d’urgence son hospitalisation à Toulon, marquée par un séjour en soins intensifs qu’elle a décidé d’abréger contre l’avis de ses médecins, Brigitte Bardot a enfin donné de ses nouvelles, mercredi dernier, dans un message manuscrit posté sur son compte Twitter.
Un « malaise » entraîné par une grave insuffisance respiratoire désormais surmontée. Pendant plusieurs jours, ses proches, dont son époux Bernard d’Ormale, ont été plongés dans la plus complète incertitude. C’était sans compter sur les ressources de l’actrice de 88 ans qui, en dehors d’un problème de hanche qui nécessiterait une opération qu’elle refuse obstinément depuis des années, préférant marcher avec une canne, bénéficie d’une santé solide qu’elle entretient par sa détermination farouche à défendre la cause animale, le combat de sa vie depuis qu’elle a tiré un trait définitif sur le cinéma.
Quittant précipitamment l’hôpital de Toulon au bout de quatre jours, Brigitte est retournée aussi vite à La Madrague, son havre de paix de Saint-Tropez, en guise de convalescence alors que les médecins auraient préféré la garder sous surveillance au moins trois semaines.
Mais voilà : on ne peut rien imposer à BB, certainement pas de rester loin de ses animaux chéris. Comme par miracle, ses troubles qui avaient tant inquiété, dont un déficit d’oxygénation sanguine avec quelques troubles cognitifs touchant notamment l’expression orale, se sont résorbés en un rien de temps, prouvant une nouvelle fois son exceptionnelle résistance et sa ténacité à toute épreuve.
En décembre dernier, dans Le Parisien, l’inoubliable interprète de Et Dieu créa la femme a fait de rares confidences sur sa santé et surtout ses états d’âme : « Quand je vois ce qu’il se passe, je vais très mal. Le moral à zéro… » La veille, BB avait tenté en vain de sensibiliser Emmanuel Macron au sort des 5 000 chevaux abattus tous les ans pour être consommés. « Ma fondation continuera après moi. J’ai pris des dispositions pour que les choses continuent après ma mort. J’ai une équipe formidable. Mais il faut que des jeunes reprennent le flambeau pour combattre. Et c’est dur de combattre… », avait-elle concédé.
Un mois après, l’actrice se retrouvait à l’hôpital. « Tout le monde sait qu’elle ne vit, ne survit, à sa propre gloire que grâce aux animaux. Ils l’ont sauvée. Brigitte Bardot est, aujourd’hui comme hier, une dame retirée du monde, cloîtrée chez elle, confinée en sa mythique demeure », vient de confier dans Gala Henry-Jean Servat, fidèle d’entre les fidèles.
Alors que le Covid est loin d’être éradiqué et qu’une sixième campagne de vaccination pour les personnes de plus de 80 ans a été lancée la semaine dernière, notre confrère révèle que BB refuse toujours d’être protégée contre les formes les plus graves de cette redoutable maladie qui a tué, rien qu’en France déjà, plus de 162 000 personnes. « Elle a récemment attrapé une forme de coronavirus qui l’a obligée à rester alitée », a ajouté Henry-Jean Servat, rappelant que la star ne se sent bien que chez elle.
« La Madrague se trouve au bout du bout du monde et de la route des Canebiers. Aucun bruit, sinon le clapotis des vagues. Brigitte, qui dort tard, se réveille dans un grand silence, hormis les bruits de ses chiens, et n’entend pas être dérangée avant midi. Ses proches le savent, personne ne lui téléphone le matin », a-t-il détaillé.
Depuis son malaise en janvier et ce passage en soins intensifs, Brigitte a repris ses activités habituelles, au volant de sa vieille Renault 4 spécialement aménagée pour pouvoir passer les vitesses et actionner les freins depuis le tableau de bord sans avoir à utiliser les pédales, en raison de ses problèmes de jambes. Elle rejoint tous les après-midi une ferme toute simple, à quelques kilomètres de La Madrague pour prendre soin elle-même de ses chevaux, poneys, chèvres et autres rescapés des abattoirs.
À midi et en fin de journée, Brigitte compose sur un vieux téléphone à cadran le numéro de sa fondation à Paris, exigeant deux comptes rendus quotidiens. « Comme je suis de nature contemplative, ça me va très bien. Le monde d’aujourd’hui ne me plaît pas. S’il était différent, je vivrais peut-être moins retranchée… », a-t-elle confié encore.
Lundi dernier, France 2 a commencé la diffusion d’une mini-série sur la carrière et la vie de BB. Elle a fait savoir qu’elle ne regarderait pas l’incroyable parcours qui a transformé Brigitte en BB, l’amoureuse et l’indépendante, la femme libre par-dessus tout…
FRANÇOIS PERRET
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