Bientôt une candidate transsexuelle à Miss France ? Pourquoi Sylvie Tellier n’y croit pas

Alors que l’élection de Miss France 2020 approche à grand pas, Sylvie Tellier affirme que les Français ne sont pas prêts à accepter une candidate transsexuelle.

L’élection de Miss France n’a jamais autant suscité la controverse. Il y a plusieurs jours, Amandine Billoux, candidate à Miss Auvergne 2019, a affirmé avoir été discriminée en raison de sa taille 42. Des accusations que Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France, a fermement démenties. « Dans le concours, il n’y a aucune sélection sur le poids. Cela reste un concours de beauté, il y a des critères physiques mais pas seulement : on juge aussi l’élégance, la culture générale… Il y a énormément de critères. Si elle n’a pas gagné l’élection locale, c’est que le public ne l’a pas choisie », a-t-elle répondu dans les colonnes de Femme Actuelle avant de rappeler que Vaimalama Chaves « est le premier exemple d’une Miss qui ne fait pas une taille 36 ».

Bientôt une Miss France transsexuelle ?

Mais la question du genre fait elle aussi débat dans l’élection de Miss France. Comme le stipule le règlement du concours, disponible sur Internet, les candidates doivent être « nées de sexe féminin ». Ce qui signifie qu’une femme transsexuelle ne pourrait pas prétendre au titre de reine de beauté. Du moins, c’était le cas il y a encore quelques années. « C’était le vieux règlement de Geneviève de Fontenay. Dans le règlement actuel de l’émission, c’est être de sexe féminin, explique Sylvie Tellier dans un entretien accordé au Parisien. Demain, si une femme ou un garçon ayant changé de sexe et ayant donc un état civil féminin, se présente au concours Miss France, nous ne sommes pas la police, je ne vais pas lui faire passer de visite médicale. »

Si elle ne s’oppose pas à l’élection d’une candidate transsexuelle, Sylvie Tellier assure que les Français « ne sont pas prêts ». « Ils n’élisent déjà pas une Miss Vallon d’Auvergne qui fait un 42 ou un 44, déclare la présidente du comité. Mais si une jeune femme transsexuelle se présente à Miss France et que le public l’élit, on ne s’y opposera pas, évidemment, car nous suivons le choix du public. » Reste à savoir si les mentalités sont prêtes à évoluer.

Source: Lire L’Article Complet