Ils se surnommeraient « Sussex Survivors Club », ou « club des survivants des Sussex » en français. Des anciens membres du personnel d’Harry et Meghan Markle, lorsqu’ils étaient encore membre de la famille royale, disent avoir été victimes de mauvais traitement de la part du couple exilé aux États-Unis.
Dans le livre de la journaliste experte en royauté Valentine Low, les sources citées sont très critiques envers les Sussex, et plus particulièrement Meghan Markle, qualifiée de « sociopathe narcissique ». Courtiers : The Hidden Power Behind the Crown, qui paraît le 6 octobre 2022 aux éditions Headline Books, dévoile l’amertume de certains employés de Kesington Palace.
Parmi eux, le secrétaire privé Sam Cohen, la chef des communications Sara Latham et l’attachée de presse adjointe Marnie Gaffney.
Des employés amers envers le couple Sussex
Le média londonien The Times a détaillé plusieurs extraits exclusifs de l’ouvrage. Dans le premier passage, publié vendredi 23 septembre 2022, les employés se sont dit « brisés » ou « tremblant de peur » après des remontrances du couple. « Ils ont été écrasés par elle, puis écrasés par Harry », affirme l’autrice anglaise.
Le samedi 24 septembre 2022, le journal britannique a publié un deuxième extrait, dans lequel les employés expliquent s’être sentis « abandonnés » par le couple Sussex lorsqu’il a décidé de quitter ses fonctions royales en 2020. « On a été manipulés » estimerait l’une des sources auprès de Valentine Low.
« Meghan pensait qu’elle allait être la Beyoncé du Royaume-Uni. Faire partie de la famille royale lui donnerait la gloire (…) Alors que ce qu’elle a découvert, c’est qu’il y avait tellement de règles qui étaient si ridicules qu’elle ne pouvait même pas faire les choses qu’elle pouvait faire en tant que civile, ce qui est difficile », aurait également confié l’un d’eux.
Auprès de l’écrivaine Low, certains estiment qu’ils ont tout fait pour offrir un quotidien heureux au duc et à la duchesse, mais que ceux-ci n’étaient ni aimables ni compréhensifs.
Gestion de crise et Megxit
Les assistants sont notamment revenus sur la tournée d’Harry et Meghan Markle dans le Pacifique Sud de 2018. Le couple avait visité l’Australie, les îles Fidji, Tonga et la Nouvelle-Zélande. Au cours de celle-ci, la duchesse, enceinte, avait dû être évacuée alors qu’elle visitait un marché aux îles Fidji. Elle devait rencontrer une équipe d’ONU Femmes mais avait écourté son bain de foule.
« À un moment donné, la duchesse, avec un sourire figé, a pu être vue en train de chuchoter en direction d’un membre du personnel grimaçant. Meghan lui a dit : ‘Je ne peux pas croire que j’ai été mise dans cette situation’. Quelques instants plus tard, elle a été emmenée dehors », écrit l’auteure. Selon cette dernière, un membre du personnel aurait ensuite été vu en train de pleurer dans une voiture.
La raison de l’exfiltration de Meghan Markle donnée par Kesington Palace était qu’il existait un risque pour sa sécurité. Deux ans plus tard, affirme l’écrivaine, une source aurait précisé que la duchesse était partie en raison de problèmes avec ONU Femmes. Par ailleurs, la duchesse se serait plaint de ne pas avoir été rémunérée pour cette tournée, précisent les accusateurs anonymes.
Enfin, dans un troisième extrait publié par The Times UK dimanche 25 septembre, révèle que les négociations entre Meghan Markle, son mari Harry et le reste de la famille royale pour le « Megxit » auraient été complexes. Après avoir informé son père par e-mail de son souhait de quitter ses fonctions royales, le prince Harry aurait reçu une réponse insatisfaisante à ses yeux. « Ils se sont sentis coincés, incompris, profondément mécontents », précise l’autrice.
Pour eux, Meghan Markle n’a jamais été une victime
Pour les employés, Meghan Markle ne serait pas la victime qu’elle prétendrait être. « Tout le monde savait que l’institution serait jugée sur son bonheur (…) L’erreur qu’ils ont commise était de penser qu’elle voulait être heureuse. Elle voulait être rejetée, car elle était obsédée par ce récit depuis le premier jour », aurait soufflé un ancien membre du personnel à Valentine Low. Depuis le début de sa relation avec le prince Harry, Meghan Markle est la cible favorité des tabloïds. Elle a notamment été victime d’une vague de harcèlement raciste envenimée par la presse.
En juin 2022, un rapport commandé par la reine Elizabeth II sur la relation entre Meghan Markle et ses employés avait été enterré. En mars 2021, des employés du palais de Buckingham avaient accusé la duchesse de Sussex de les avoir « humiliés » lorsqu’ils travaillaient pour elle. Des accusations niées en bloc par l’ancienne actrice et son époux. Si pour certains ce rapport est forcément accablant envers l’Américaine, d’autres estiment qu’elle la dédouane et prouve ainsi que la famille royale comptait faire pression sur Meghan Markle pour qu’elle taise les détails de son séjour au sein de La Firme.
Un autre livre pourrait faire des remous, celui écrit par le Prince Harry et qui devrait sortir pour Thanksgiving 2022, selon The Sun. Les vagues et l’embarras que les mémoires du fils du roi Charles III devraient causer inquiéterait même son auteur, d’après le tabloïd. Ce dernier aurait tenté de modifier des passages de son ouvrage et d’en repousser la publication maintenant que la reine Elizabeth II est décédée.
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