L’ancien président de l’Olympique de Marseille explique dans Nice-Matin qu’il a des métastases et que les médecins ne trouvent pas de traitement adapté.
Depuis maintenant deux ans, Bernard Tapie souffre d’un double cancer à l’oesophage et à l’estomac. L’ancien boss d’Adidas et de l’Olympique de Marseille, s’il peut compter sur le soutien indéfectible de ses proches et du peuple de la cité phocéenne, n’en demeure pas moins inquiet devant l’issue fatale qu’il pourrait malheureusement connaître. Quelques jours après ses confidences touchantes dans l’émission Sept à Huit, l’ex-homme d’affaires de 76 ans donne de nouveau de ses nouvelles dans le quotidien régional Nice-Matin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles restent préoccupantes.
Bernard Tapie déclare ainsi, ce lundi 23 décembre 2019, qu’il n’est plus sous traitement depuis six mois. Il révèle que les médecins qui s’occupent de lui n’ont pas trouvé de solution adaptée à ses soucis de santé et qu’en l’absence de formule miracle, il est prisonnier de son corps meurtri. « Ma dernière séance de chimiothérapie était fin juin, explique-t-il. A part une séance de rayon visant une seule tumeur, je n’ai pas eu de traitement depuis juillet. Alors que j’ai des métastases ». A ce stade de la maladie, l’on peut parler de situation d’urgence car le cancer risque de se développer sur d’autres organes vitaux. Les prédictions ne peuvent donc pas être au beau fixe.
Un nouvel hommage aux médecins
Ce qui n’atteint pour autant pas la force mentale de celui qui se dit croyant et confiant s’il était amené à taper à la porte du Seigneur. Altruiste malgré son état de santé alarmant, Bernard Tapie rend plutôt un hommage appuyé au personnel hospitalier. « Les médecins sont formidables : on croit qu’ils abandonnent alors qu’ils étudient, lisent tout et se renseignent, souligne-t-il. Et ceci, pour tout le monde ! Si les gens savaient ce qu’ils ne voient pas et qui, pourtant, conditionne leur survie, ils seraient moins sévères à l’égard du corps médical. Infirmières et aides soignantes incluses. Il faut avoir été entre leurs mains avec un problème de cette gravité pour le mesurer ». Un joli message à l’écho particulier en cette période de mouvements sociaux auxquels prennent part les représentants des professions médicales.
Source: Lire L’Article Complet