Benoît Magimel et ses déboires : ce qui lui a donné la force de se relever

« Sans elle, je ne serais pas là ce soir », avait affirmé Benoît Magimel au sujet de son épouse Margot Pelletier lors de la cérémonie des César, le 25 février dernier. Cinq mois plus tard, il fait de nouveau allusion à sa femme dans une interview accordée Marie Claire. L’acteur de 48 ans y affirme que « l’amour » lui a toujours donné la force de continuer.

« Je tiens à remercier Margot Pelletier, ma femme. Sans elle, je ne serais pas là ce soir je crois. Et voilà, je t’aime », avait lancé Benoît Magimel sur la scène de l’Olympia, au moment de récupérer le César du meilleur acteur pour sa performance dans le film De son vivant le 25 février dernier. Au départ, il aurait bien aimé décliner ce film d’Emmanuelle Bercot tant sa thématique était lourde. Mais, il n’a pas su lui dire non, car c’est pour lui qu’elle l’avait écrit. Et c’est tant mieux, car sinon il serait passé à côté d’un des films majeurs de sa longue carrière. « Ces dernières années, ce sont [les femmes] qui m’ont offert les plus belles partitions« , reconnaît l’acteur de 48 ans dans une interview accordée à Marie Claire ce jeudi 28 juillet.

Côté vie privée, ce sont aussi les femmes qui l’ont sauvé. Alors qu’il a toujours été très discret, « les pires moments » de sa vie ont été dévoilés. Alors, dans ce contexte, qu’est-ce qui lui a permis de trouver « la force de continuer » ? “L’amour », répond-il d’emblée dans le magazine. « Il n’y a que l’amour, c’est le secret. L’amour a toutes les vertus, ça éteint les peurs et ce qui va avec, comme la colère et la violence”, affirme le mari de Margot Pelletier. Rencontrés en 2016, les deux tourtereaux se sont mariés deux ans plus tard, en 2018. Avant ce mariage, l’acteur, qui a longtemps été confronté aux addictions, était déjà papa de deux filles : Hannah, née de son idylle avec Juliette Binoche et Djinina, fruit de son histoire d’amour avec l’actrice Nikita Lespinasse. Son épouse actuelle, Margot Pelletier, est réalisatrice. Véritable alliée, elle l’a notamment aidé voire « fliqué » pour qu’il réussisse à perdre du poids pour le tournage du film De son vivant. Un long-métrage qu’il redoutait.

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Un acteur discret scruté depuis l’adolescence

« Je n’ai pas envie d’évoquer des choses trop personnelles pour le moment. Je pense que c’est des choses qu’on fait quand on a 70 balais. Quand la mort approche, il y a peut-être un besoin de se raconter un peu plus », confie Benoît Magimel à Marie Claire. « Plus jeune, on m’appelait ‘le prince du silence’, j’étais la hantise des journalistes, qui se disaient : ‘Une catastrophe ! Il ne dit rien, il ne parle même pas des films ou de la musique qu’il aime' », se souvient celui qui a débuté adolescent, dans La vie est un long fleuve tranquille, en 1988. « Je répondais que ça ne les regardait pas, car je n’avais pas envie que les gens me connaissent« , se rappelle-t-il encore. Cette discrétion était sincère, mais avec le recul, elle pourrait être aussi considérée comme une stratégie bien rodée. « Quand on est acteur, on doit être une page blanche pour les cinéastes. Ce sont les rôles qu’on joue qui suscitent leurs désirs, pas les à-côtés », affirme Benoît Magimel dans le magazine. Son histoire lui a finalement donné raison. Chacune de ses performances a réussi à reléguer au second plan son quotidien parfois compliqué.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

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