De fortes amendes, des travaux d’intérêt général et de la prison : la justice israélienne n’a pas réservé de traitement de faveur à Bar Refaeli et sa mère. Le top model avait plaidé coupable d’évasion fiscale. Sa mère et elle ont été condamnées.
Bar Refaeli fait les gros titres, mais ce n’est pas à une nouvelle campagne de mode qu’elle le doit ! Sa condamnation pour évasion fiscale vient d’être confirmée. Le mannequin avait plaidé coupable et devra régler une amende de plus de 600 000 euros. Sa mère, Tzipi Refaeli, fera de la prison.
Lundi 20 juillet 2020, Bar Refaeli s’est rendue au tribunal à Tel-Aviv, accompagnée de ses parents, pour écouter la sentence. Le top model de 35 ans, marié à l’homme d’affaires Adi Ezra et maman de trois enfants (Liv, Elle, et le petit dernier né le 18 janvier 2020), avait reconnu avoir fourni de fausses déclarations concernant ses périodes de résidence à l’étranger afin d’éviter des taxes israéliennes. Elle a été condamnée à 2,5 millions de shekels (environ 638 000 euros) d’amende, en plus du remboursement de ses arriérés fiscaux, et à neuf mois de travaux d’intérêt général.
La mère du mannequin, Tzipi Refaeli, a de son côté été condamnée à seize mois de prison, ainsi qu’à 2,5 millions de shekels d’amende en plus du paiement de ses arriérés fiscaux. Les deux femmes avaient plaidé coupables dans le cadre d’accords de négociation de peine.
Bar Refaeli était soupçonnée de ne pas avoir déclaré des revenus perçus à l’étranger entre 2009 et 2012, pour une valeur totale de 23 millions de shekels (5,4 millions d’euros). Ses parents, Tzipi et Rafi Refaeli, étaient quant à eux accusés de blanchiment d’argent. Le ministère de la Justice israélien avait révélé par communiqué de son intention « de les inculper pour des fautes fiscales« .
Les citoyens israéliens résidant à l’étranger ne sont pas contraints de déclarer leurs revenus à l’extérieur du pays. Bar Refaeli et sa mère avaient créé une résidence fictive à l’étranger afin de passer entre les mailles fiscales israéliennes. Le top model avait été arrêté, puis libéré sous caution en 2015.
Bar Refaeli n’a pas perdu son sourire pour autant !
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