« Avec son nom de danseuse du Crazy Horse… » : Barbara Pompili s’élève contre les attaques sexistes

Les attaques sexistes contre Barbara Pompili ne finissent plus. Après s’être insurgée en pleine assemblée, contre un député l’ayant appelée « Madame le ministre », Barbara Pompili a dénoncé des propos sexistes tenus dans un journal.

Être une femme exposée médiatiquement, ce n’est pas facile. Cela fait maintenant plus d’un an que Barbara Pompili a été nommée ministre de la Transition écologique. Elle est notamment en charge du gros dossier sur les énergies renouvelables. Si elle a déjà avoué se sentir seule au gouvernement dans les combats qu’elle mène, ce n’est pas dans l’espace médiatique qu’elle pourra trouver du réconfort. Dans le journal L’Éclair des Pyrénées, un journal local diffusé dans les Pyrénées-Atlantiques et appartenant au groupe Sud-Ouest, un édito a été écrit à charge contre Barbara Pompili. S’offusquant des propos tenus dans ce journal, elle a décidé de partager l’extrait sur son compte Twitter.

Dans une rubrique nommée « Débat et opinion », il est possible de lire des propos sexistes à l’encontre de la ministre. « Avec son nom de danseuse du Crazy Horse, la blonde Barbara Pompili est une redoutable qui m’a coûté très cher cette année. » Ce sont les mots qu’il est possible de lire dans le journal. Pour la ministre, il est possible de « débattre d’écologie sans se vautrer dans le sexisme le plus obscène« , a-t-elle écrit sur Twitter. Mireille Clapot, députée de la Drôme, s’est également offusquée, expliquant que « la liberté de la presse n’excuse pas ces propos« .

« Avec son nom de danseuse du Crazy Horse, la blonde Barbara Pompili… »

Ça va L’Eclair des Pyrénées /@sudouest ?

On doit pouvoir débattre d’écologie sans se vautrer dans le sexisme le plus obscène non? pic.twitter.com/Fi5i1C6GVl

« Madame le ministre »

Il y a quelques jours, Barbara Pompili avait pris la parole à l’Assemblée nationale pour interrompre le député Julien Aubert qui l’avait appelée « Madame le ministre« . « Je demande, de manière très claire à être appelée ‘Madame la ministre’. Si Monsieur le député ne respecte pas cela, il sera appelé ‘Monsieur la rapporteur’, et j’en prends la pleine responsabilité« , avait-elle annoncé. Une initiative qui n’avait pas été au goût d’Annie Genevard, qui présidait l’Assemblée.  » Lorsque vous dites ‘M. la rapporteur’, c’est une provocation et je ne veux pas la laisser passer.« 

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Aurélien Morissard/Panoramic/Bestimage

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