Dans son livre Une histoire érotique de l’Élysée, l’historien Jean Garrigues revient sur les liaisons amoureuses, secrètes ou non, des pensionnaires de l’Élysée. Parmi eux, François Mitterrand, qui a fait souffler un vent de libertinage dans les couloirs du palais.
On savait déjà François Mitterrand grand amateur de femmes, mais le livre de Jean Garrigues, Une histoire érotique de l’Élysée, apporte un éclairage nouveau sur l’influence que la vie amoureuse de l’ancien président a eu sur l’Élysée. Samedi 2 novembre, Paris Match livre des extraits de cet essai audacieux, qui lève un coin de rideau sur les mœurs du palais. Et François Mitterrand y apparaît comme l’instigateur d’une ambiance très… libérée, durant ses années à la tête de l’État, selon certains de ses proches et visiteurs de l’Élysée.
De son vivant, les nombreuses conquêtes de l’ancien président n’étaient d’ailleurs un secret pour personne, à commencer par son épouse Danielle Mitterrand, qui avait fini par accepter sa vie de séducteur. L’une de ses liaisons a d’ailleurs donné lieu à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République, lorsqu’en 1994, l’existence de sa fille Mazarine, qu’il a eu avec Anne Pingeot, a été révélée. Nombre de rumeurs et d’indiscrétions ont également fuité sur les frasques et le comportement de François Mitterrand, de sa supposée radinerie vis-à-vis de ses maîtresses aux coups d’éclat de certaines d’entre elles.
La double vie de François Mitterrand semble avoir fini par contaminer ses collaborateurs, explique Jean Garrigues dans son ouvrage. « À l’Élysée, au temps de Mitterrand, c’était incroyablement libertin. Tout le monde se sautait les uns sur les autres », raconte ainsi la chroniqueuse politique Catherine Nay, interrogée par l’essayiste. Après lui, d’autres séducteurs ont marqué l’Élysée, notamment Jacques Chirac, dont la relation avec la journaliste Jacqueline Chabridon a fait trembler le palais. À croire qu’au 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré, pouvoir et séduction étaient devenus une sorte de tradition.
Crédits photos : MARY EVANS/SIPA
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