L’héroïne de Tandem sur France 3 a subi un terrible traumatisme qui a conditionné toute son existence…
“J’ai été habituée à prendre des coups dans ma vie.”
Elle incarne depuis sept ans le commandant Léa Soler dans Tandem, la série policière de France 3 qui cartonne ! À 51 ans, Astrid Veillon peut se targuer d’avoir su mener sa carrière en toute liberté, sans jamais se limiter à son seul métier de comédienne. Mannequin, chanteuse, dramaturge et romancière, la fille du vicomte Veillon de La Garoullaye aurait pourtant pu se laisser décourager par un trouble qui a empoisonné son existence et grandement compliqué ses jeunes années : la dyslexie.
Sarcastique
Cette affection lui a d’ailleurs valu de nombreuses vexations, qui, paradoxalement, lui ont donné la force de lutter, de se construire et d’avancer : « Je me suis acceptée, vient-elle, en effet, de confier au magazine Télé Loisirs. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais un jour j’ai été humiliée publiquement par quelqu’un. Le soir même, chez moi, j’ai compris que je n’avais pas su répondre à cette personne parce qu’au fond, elle avait raison. J’ai donc fait en sorte de rattraper mon retard, de m’instruire, de me battre, de réaliser mes rêves, de travailler. » Et l’autrice de Pourquoi nous, son dernier roman publié en 2021 aux éditions Plon, d’ajouter : « Ce jour-là, j’ai décidé que plus jamais je ne laisserai l’occasion à quelqu’un de me maltraiter ainsi, plus jamais. »
Cette résilience et cette force de caractère qui lui ont permis d’ouvrir en grand les portes du succès, la belle brune a malgré tout dû y faire appel à maintes reprises, notamment lorsqu’elle a décidé de se lancer dans l’écriture, en 2002, avec la pièce de théâtre La Salle de bain : « Je me souviens, d’ailleurs, que certaines personnes disaient d’un ton sarcastique, et alors qu’elles connaissaient très bien mes faiblesses : “Voilà qu’elle se met à écrire !” a encore ajouté l’actrice. J’ai été habituée à prendre des coups dans ma vie. Ce n’est pas forcément bon pour la confiance mais ça enlève la peur. » Un exemple à suivre…
Clara MARGAUX
Source: Lire L’Article Complet