Assia retrouvée démembrée aux Buttes-Chaumont : pourquoi son mari intéresse les enquêteurs

L’enquête sur le meurtre macabre d’Assia Matoug, retrouvée découpée dans un parc du 19e arrondissement de Paris, le 13 février, avance un peu plus chaque jour. Les enquêteurs doutent de la version des faits de son mari. Il a été placé en garde à vue ce jeudi 23 février.

Du nouveau dans l’enquête sur la mort d’Assia. Selon Le Parisien et BFMTV, Youcef Matoug, le mari de cette quadragénaire dont le corps a été retrouvé découpé dans le parc des Buttes-Chaumont (Paris, 19e arrondissement) le 13 février dernier, a été placé en garde à vue, ce jeudi 23 février, dans les locaux de la brigade criminelle de Paris. Convoqué ce matin par les enquêteurs, il était accompagné des trois enfants du couple (8, 14 et 16 ans), entendus en tant que témoins. D’abord lui aussi placé en garde à vue, le temps pour les enquêteurs d’effectuer certaines vérifications, l’aîné est sorti libre dans la soirée, tout comme les deux autres membres de la fratrie.

Depuis l’ouverture de l’enquête, le 17 février, pour “assassinat, atteinte à l’intégrité d’un cadavre et recel de cadavre”, les enquêteurs s’interrogent sur les incohérences des déclarations du mari de cette femme disparue le 31 janvier. Youcef Matoug ne s’était rendu qu’une semaine plus tard au commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour signaler la disparition d’Assia, 46 ans. “Elle avait l’habitude de se rendre dans des braderies pour acheter des vêtements et les revendre”, avait expliqué cet homme au micro de RTL, justifiant ainsi pourquoi il ne s’était pas inquiété plus tôt de cette absence prolongée. Lors de sa première audition, il s’était dit “dépassé par les événements.”

Un récit incohérent

Durant son premier interrogatoire, Youcef Matoug avait également affirmé s’être rendu à Paris afin de retrouver son épouse et avoir tenté de la joindre sur son téléphone portable à de nombreuses reprises. Vérifications faites, les policiers sont aujourd’hui certains que rien dans ce récit ne serait vrai, précisent Le Parisien. Selon leurs informations notamment recueillies auprès du voisinage, Assia ne quittait que rarement leur appartement. À tel point que de nombreux habitants de leur immeuble ont affirmé “ne l’avoir jamais vue”, comme le rapportait Aujourd’hui en France, le 16 février dernier. Trois jours plus tôt, des agents d’entretien de la mairie de Paris avait découvert un tronc humain enfoui dans un sac-poubelle dans un endroit difficile d’accès de ce grand parc du nord-est parisien. Une tête et le reste du corps avaient été retrouvés le lendemain.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : DR

Autour de

Source: Lire L’Article Complet