Apolline de Malherbe, qui a succédé à Jean-Jacques Bourdin aux commandes de l’interview politique de la matinale de RMC, s’est confiée au Parisien ce dimanche 17 juillet. La journaliste n’a pas digéré les critiques acerbes émises par son ancien collègue à son encontre.
Apolline de Malherbe ne mâche jamais ses mots. La journaliste de RMC a maintes fois prouvé qu’elle avait le sens de la répartie, en particulier lors de son face-à-face tendu, en février dernier, avec Gérald Darmanin. Alors que le ministre de l’Intérieur lui assénait un « calmez-vous, ça va bien se passer », en pleine interview, la journaliste de BFMTV avait renvoyé son interlocuteur dans les cordes, en pointant son attitude déplacée. Un échange resté dans les mémoires, sur lequel Apolline de Malherbe est notamment revenue dans les colonnes du Parisien ce dimanche 17 juillet. « Encore aujourd’hui, beaucoup de femmes me remercient d’avoir eu cette réaction », a-t-elle confié au quotidien. Toutefois, s’il est indéniable que la mère de famille de 42 ans a su imposer sa patte dans l’interview politique matinale de la station, cette dernière n’a cessé de recevoir des critiques. Dont celles de son prédécesseur, Jean-Jacques Bourdin.
À la suite de la mise à l’écart de la star de l’antenne en janvier 2022, à cause d’une plainte pour tentative d’agression sexuelle – depuis classée sans suite -, sa collègue a pris la relève pour ce rendez-vous politique. Mais l’intervieweur de 74 ans n’aurait pas apprécié que son émission, Bourdin Matin, se transforme en Apolline Matin. Dans le Journal du Dimanche, Jean-Jacques Bourdin avait violemment chargé sa consœur, lui attribuant la responsabilité de la baisse d’audience de la case : « Je ne souhaite pas que la radio RMC s’égare. Cet éloignement explique sans doute les chiffres actuels », avait-il estimé. Selon les confidences faites par l’un de ses proches au Parisien, le compagnon d’Anne Nivat n’aurait jamais supporté Apolline de Malherbe. Ce que la journaliste, qui s’était à l’époque défendue dans un mail interne, déplore ce 17 juillet dans les pages du quotidien : « C’est compliqué quand une page se tourne », admet-elle, tout en défendant ses équipes face au tacle de son ex-collègue : « C’était très dur pour les équipes de RMC que j’ai souhaité défendre. Je n’ai pas accepté qu’il estime que tout s’arrêtait après lui », explique-t-elle.
Apolline de Malherbe confie son grand regret
Malgré les mauvais retours et le manque de soutien de Jean-Jacques Bourdin, limogé par le groupe Altice Media en juin dernier, Apolline de Malherbe s’apprête à prendre les rênes de la matinale de RMC. Comme l’indiquent encore nos confrères du Parisien, l’intervieweuse occupera, dès août, un plus grand temps d’antenne, avec la tranche de 6h30 à 9 heures. Son seul regret ? Ne pas avoir reçu Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. « Il n’est pas venu, et j’estime que c’est incompréhensible », regrette celle qui aurait voulu voir le chef de l’État se confronter « aux questions de la vie quotidienne des Français qu’[elle] pose, et que Jean-Jacques Bourdin posait avant [elle] ». Un appel qui pourrait être entendu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : ALAIN GUIZARD / BESTIMAGE
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