Depuis plus d’une semaine, le prince Albert II de Monaco est atteint par le coronavirus. Après un rapide communiqué, le souverain se confie plus longuement sur ses symptômes.
La nouvelle est tombée le 19 mars dernier. Le prince Albert II de Monaco révélait alors être atteint par le coronavirus. Néanmoins, le communiqué du Palais princier se voulait rassurant. « Son état de santé n’inspire aucune inquiétude », assurait-on alors, précisant tout de même que « le prince souverain est suivi de près par son médecin traitant et des spécialistes du Centre Hospitalier Princesse Grace (CHPG) ». Preuve de sa santé convenable, le prince de Monaco continue d’exercer ses fonctions. Même malade, il « travaille depuis le bureau de ses appartements privés ». Ainsi, il est « en liaison permanente avec les membres de son cabinet, de son gouvernement ainsi qu’avec ses plus proches collaborateurs », affirmait le communiqué. Ce qui n’a pas été suffisant pour rassurer sa fille aînée, Jazmin Grace Grimaldi.
Depuis, le fils de Grace Kelly et Rainier III se fait plutôt discret. Ce lundi 23 mars, Albert II de Monaco est tout de même intervenu sur les ondes de RTL afin de rassurer et détailler ses symptômes. « Les premiers symptômes sont apparus dans la nuit de dimanche à lundi 16 mars, cela fait donc une bonne semaine », raconte-t-il, avant d’expliquer qu’il avait senti venir le diagnostic. « Je n’ai pas eu le résultat de mon test avant mercredi, mais je m’en doutais car il y avait des symptômes qui commençaient à être très parlants ». En revanche, le frère de Caroline et Stéphanie de Monaco a la chance d’avoir eu des affections relativement légères. « Je n’ai absolument pas eu de perte de goût, ni d’odorat. Au début c’était comme un rhume qui arrivait, comme quand on se sent un peu fébrile, fiévreux. La toux n’est pas venue tout de suite. Après, on voit qu’on a un peu de fièvre mais ce sont des symptômes, pour l’instant, assez légers », détaille le souverain.
La prise de la chloroquine – qui semble faire des miracles chez certains patients – n’a donc pas été utilisée auprès du prince Albert II de Monaco. Et n’est absolument pas à l’ordre du jour. « Les médecins m’ont dit que mon état ne présentait pas d’aggravation dans les symptômes », précise-t-il, avant d’expliquer que ce traitement pourrait être envisagé seulement « s’il y avait un début d’indication de surinfection au niveau des bronches ». Le chef d’Etat est donc surveillé de près, d’autant plus qu’il y a quelques années, il a souffert d’une pneumonie, faisant de lui une personne à risque. Face à ses symptômes, c’est donc un simple « confinement à la maison » qui a été privilégié. Seule ombre au tableau : afin de ne pas exposer sa famille au coronavirus, Charlene de Monaco et les jumeaux, Jacques et Gabriella ont investi leur propriété de Roc Agel, laissant le prince seul. « C’est une séparation difficile. Heureusement qu’il y a FaceTime pour que je puisse rester en contact avec eux mais c’est très très difficile », regrette Albert II de Monaco. Il faut dire que ce papa aux petits soins s’inquiétait il y a quelques jours encore pour ses enfants de 5 ans, qui étaient « un peu malades ». Le souverain en a également profité pour assurer que tout le reste de sa famille était bel et bien « à l’abri et bien confiné ».
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