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Agnès Buzyn a décidé de faire son mea culpa après ses propos critiqués au lendemain du premier tour. L’ancienne ministre s’est excusée dans les colonnes du Figaro et a déclaré être désormais sous protection policière suite à de nombreuses menaces.
Après plusieurs semaines de silence, Agnès Buzyn, a décidé de s’exprimer dans la presse. La candidate LREM à la mairie de Paris, arrivée 3e au premier tour en mars dernier, a pris la parole publiquement. Dans les colonnes du Figaro mercredi 27 mai, l’ancienne ministre de la Santé est longuement revenue sur ses déclarations explosives faites au lendemain du premier tour. Pour rappel, l’ancienne ministre de la Santé avait affirmé le premier jour du confinement, mardi 17 mars, avoir averti le Premier ministre sur l’impossibilité de tenir les élections municipales en pleine crise du coronavirus. Elle avait affirmé qu’elle aurait souhaité le report de ce premier tour. « Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade », a-t-elle lâché.
Dans son entretien pour Le Figaro, Angès Buzyn a d’abord tenu à s’excuser pour ses propos. « Le mot ″mascarade″ était certainement trop fort – les gens qui me connaissent savent que je suis une femme policée mais que j’ai souvent un langage très direct -. Je m’excuse d’avoir utilisé ce mot », a-t-elle déclaré avant d’évoquer ses regrets concernant cet interview. « Je regrette d’avoir décroché mon téléphone au lendemain du premier tour. Si c’était à refaire, je ne le referais pas […] j’étais sonnée comme tous les Français par l’annonce attendue d’un confinement. J’ai répondu à chaud. Or, tous les hommes et les femmes politiques savent qu’on ne réagit jamais à chaud au lendemain d’une élection !. »
Agnès Buzyn confrontée à la haine sur les réseaux sociaux
Selon l’ex-ministre, les choses ont rapidement pris une tournure différente. Il y a eu par la suite un « emballement médiatique d’une violence inouïe, des propos complotistes, antisémites, sur les réseaux sociaux. J’ai pu apparaître comme un bouc émissaire. J’ai donc préféré attendre que la peur retombe », a-t-elle confié. Aujourd’hui, Agnès Buzyn est encore la cible de nombreuses critiques. Elle révèle d’ailleurs être sous protection policière : « J’ai été menacée sur les réseaux sociaux et j’ai fait l’objet d’agressions verbales et physiques ».
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