Asia Argento, l’actrice qui avait été parmi les femmes à l’origine du mouvement #MeToo et de la chute du producteur Harvey Weinstein en 2017, a fait de nouvelles révélations, mercredi 22 septembre, sur l’homme qui l’a violée.
Asia Argento avait fait partie des actrices en tête de ligne du mouvement #MeToo, lancé aux États-Unis en octobre 2017, par le biais de l’enquête de Ronan Farrow publiée dans le New Yorker. Aux côtés de Rose McGowan et d’autres comédiennes, elle avait dénoncé le viol que le producteur Harvey Weinstein lui avait fait subir pendant sa carrière. Invitée sur le plateau de Quotidien sur TMC, mardi 21 septembre, Asia Argento a livré de nouvelles révélations sur les mesures mises en place par le fondateur de la société Miramax pour couvrir ses crimes.
Dans le cadre de la promotion de son autobiographie intitulée Anatomie d’un cœur sauvage, Asia Argento continue de se confier sur les traumatismes subis aux mains d’Harvey Weinstein. En collaboration avec des agents du Mossad, les services secrets israéliens, le producteur avait « des dossiers sur toutes les femmes qu’il avait violées », a indiqué l’actrice. Afin d’éviter que celles-ci le dénoncent, il collectait de nombreuses informations « sur les femmes qui lui faisaient le plus peur », a-t-elle également précisé.
Le Festival de Cannes, la « chasse gardée » de Weinstein
Les défilés sur les tapis rouges des avant-premières se trouvaient au centre de la stratégie de celui qui a été condamné à 23 ans de prison en 2020. En apparaissant aux côtés « des femmes les plus fortes », il s’estimait en mesure de déclarer « On est amis, tout était consensuel », a fait savoir Asia Argento sur le plateau de Yann Barthès.
Comme le rappellent nos confrères de Vanity Fair, Asia Argento ne s’était pas contentée de répondre aux questions du journaliste Ronan Farrow pour dénoncer Harvey Weinstein. Par la suite, elle avait pris la parole au Festival de Cannes en 2018 : « En 1997, j’ai été violée par Harvey Weinstein, ici à Cannes, avait-elle lancé. J’avais 21 ans. » Dans son discours, elle avait indiqué que la Croisette était la « chasse gardée » du producteur, espérant que celui-ci n’y serait « plus jamais le bienvenu ». Son souhait s’est en effet réalisé puisqu’il n’a plus foulé les célèbres marches du festival après les dénonciations de plus d’une centaine de femmes.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture TMC
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