Auditionnée ce jeudi 11 février par la brigade de protection des mineurs de Paris, Coline Berry Rojtman a martelé ses accusations contre Richard Berry, munies de nombreuses preuves selon son avocate.
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Richard Berry
Coline Berry
Dans le cadre de sa plainte contre son père, Coline Berry Rojtman a été auditionnée pendant près de sept heures ce jeudi 11 février par la brigade de protection de mineurs. Son entretien avec les autorités a d’abord été fixé à ce mardi 9 février. « Nous ne sommes pas venues les mains vides« , a fait savoir son avocate, Me Karine Shebado, citée par la journaliste de BFMTV Mélanie Vecchio, « nous sommes venues apporter de nombreux éléments aux enquêteurs. » Une longue audition durant laquelle la jeune femme de 45 ans a donc réitéré ses accusations à l’encontre de Richard Berry qui, lui, assure être innocent depuis les débuts de l’affaire. Coline Berry Rojtman assure ainsi que, enfant, elle aurait été « embrassée par son père sur la bouche avec la langue » et avoir « dû participer à ses jeux sexuels dans un contexte de violences conjugales notoires. »
Si Me Karine Shebado affirme que « c’est une épreuve qui est derrière elle », Coline Berry Rojtman est apparue éprouvée mais surtout silencieuse dès sa sortie d’audition. La fille aînée de Richard Berry, fruit de son amour avec Catherine Hiegel, a refusé de commenter cette étape de l’affaire. « Ma cliente procédera peut-être à une déclaration mais pas maintenant. C’était vraiment très long et fastidieux », a donc déclaré son avocate aux journalistes. Une première audition dans le cadre de l’enquête visant le mari de Pascale Louange. D’autres devront avoir lieu dans les semaines à venir. L’acteur, pour l’heure présumé innocent tout comme son ex-femme Jeane Manson, également visée par la plainte de son ex-belle-fille, attend donc d’être auditionné pour livrer sa version des faits.
Coline Berry Rojtman prête pour une confrontation
Muette mais toute aussi combative que son père. Sur l’antenne de France Info, Me Karine Shebado a fait savoir que sa cliente est « est prête et disposée à rencontrer, à confronter, son père, elle y est préparée. » Sa conseille fait confiance à la brigade de protection des mineurs. « Si vous les interrogez, ils vous diront qu’à 99,99%, il est très rare d’avoir des dénonciations mensongères quand on parle d’infractions sexuelles sur mineur au sein des familles. » Une façon pour la plaignante de recadrer ceux et celles qui émettent des doutes sur son témoignage.
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