BFMTV a dévoilé comment Nordahl Lelandais a tenté de dissimuler les preuves du meurtre de la petite Maëlys, dans un documentaire diffusé dans Ligne rouge, le lundi 24 janvier 2022.
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Nordahl Lelandais a tout tenté pour mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs. Après la mort de Maëlys, il a « [tout mis] en œuvre pour dissimuler les preuves » apprend-on dans l’émission Ligne rouge, sur BFMTV le lundi 24 janvier 2022. « Il résilie la ligne téléphonique qu’il utilisait le soir des faits« , dévoilent d’abord nos confrères. Avant d’ajouter : « Surtout, il nettoie son véhicule dans [une] station de lavage pendant près de deux heures, avant d’appliquer des produits qui feront vomir les chiens de la gendarmerie. » Nordahl Lelandais, qui avait tué le caporal Arthur Noyer quatre mois plus tôt, n’a pu être mis en cause que six mois après la disparition de la petite Maëlys. Me Fabien Rajon, avocat de la mère de la jeune fille, Jennifer Cleyet-Marrel, a déploré : « Si on a perdu six mois, Lelandais est le seul responsable. Je pense qu’il s’est donné les moyens avant, pendant et après les faits, de déjouer l’enquête.«
« Une micro-trace de sang » prouve sa culpabilité
Le nettoyage de la voiture par Nordahl Lelandais n’a pas suffi. « Malgré ces efforts, les techniciens de l’Institut de recherche criminelle vont retrouver, sous une garniture du coffre, une micro-trace de sang de Maëlys« , rapportent de BFMTV. Cette preuve a signé la perte du meurtrier, et « le pousser aux aveux, le 14 février 2018 » : « Il finit par mener ce jour-là, les magistrats dans la zone où il a déposé le corps de l’enfant.«
« Manipulateur » comme le qualifient nos confrères, Nordahl Lelandais a aussi tenté d’obtenir une issue favorable grâce à ses cinq entretiens de deux heures avec une psychologue, conduits avant et après ses aveux. Dans un rapport de 73 pages dévoilé par BFMTV en octobre 2019, on apprend qu’il a déclaré : « C’était pas moi le conducteur ! J’étais zombie ! Comme si c’était une entité qui s’emparait de moi. Comme dans un jeu vidéo. » Durant un autre rendez-vous, il a surenchéri : « C’est un monstre qui l’a tuée ! C’est pas une personne. J’ai paniqué comme si j’étais envoûté d’un démon, d’un diable. J’ai eu l’impression que Maëlys voulait m’agresser, qu’elle me voulait du mal.«
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