Un cri du cœur. Ce jeudi 12 mai, les proches de Delphine Jubillar ont lancé un appel à témoin sur leur page Facebook afin de les aider à retrouver la trace de l’infirmière disparue depuis décembre 2020.
La famille de Delphine Jubillar ne baisse pas les bras. Depuis la disparition de l’infirmière de 33 ans, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, son entourage remue ciel et terre pour retrouver sa trace. Très investis dans les recherches, ces derniers n’hésitent pas à utiliser les réseaux sociaux pour demander de l’aide aux Internautes. Ce jeudi 12 mai, ses proches ont lancé un appel à témoins via leur page Facebook, sur laquelle ils relatent chaque nouveauté autour de l’affaire. « Je reste persuader que quelqu’un a VU ou a ENTENDU quelque chose, cette nuit du 15 au 16 décembre 2020. » Et d’ajouter avec une certaine émotion. « Mais PARLEZ, même de façon anonyme, je vous en supplie PARLEZ. »
Bien que l’enquête ait franchi une nouvelle étape, à la suite de la confrontation entre Cédric Jubillar et son ancien co-détenu Marco, cette situation reste « intenable » pour les proches de la mère de famille. Dès lors, la famille et les amis de Delphine Jubillar souhaitent recueillir le plus d’informations possibles afin d’aider les enquêteurs mais aussi pour apaiser la peine de ses deux enfants. « Pour Louis et pour Elyah. Ils ont besoin de savoir que leur maman d’amour ne les a pas abandonnés. Qu’elle les aime d’un amour éternel. Louis et Elyah maman vous aime plus que tout », ont-ils écrit sur la page Facebook. Comme dans leurs précédentes publications, le groupe baptisé Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel, les proches de Delphine Jubillar demande que la vérité et la justice soient enfin rendues. Et de conclure : « On ne lâche rien ».
Affaire Jubillar : les révélations de Marco remises en doute
Ses aveux pouvaient totalement faire basculer le dossier. Lors de sa deuxième audition avec les enquêteurs, Marco avait fait d’étonnantes confidences sur son ancien codétenu Cédric Jubillar. Présumé innocent et incarcéré à la Maison d’arrêt de Seysses, l’artisan plaquiste aurait alors avoué le meurtre de son épouse. « J’ai pété un plomb, je me suis débarrassé d’elle », lui aurait alors annoncé Cédric Jubillar, « un jour vers 5 heures du matin, en fumant un joint de cannabis ».
Cependant, les propos de l’homme originaire de Corse sont remis en question. Une connaissance de Marco a en effet témoigné auprès de La Dépêche du midi. Cette personne, qui a souhaité rester anonyme, pense que Cédric Jubillar n’est jamais passé aux aveux. « Je n’y crois pas un instant. Marco a toujours eu une double personnalité. Il y a un côté bon et un autre mauvais chez lui », indique l’homme au quotidien régional. Il évoque également un « homme à double visage », qui serait « capable du pire ». Selon lui, les aveux transmis par l’ancien détenu aux gendarmes sont faux. « Marc-Aurèle aurait été capable d’« [inventer] tout un scénario pour parvenir à ses fins » : quitter enfin la maison d’arrêt de Seysses. « Il disait toujours : “Je fais ce que je veux et je peux embrouiller qui je veux.” Dans cette affaire de confidences, il y a d’abord vu son avantage, j’en suis certain. Ce qu’il voulait avant tout, c’était sortir de prison », a déclaré le proche de Marco. Un face-à-face tant attendu qui laisse place une nouvelle fois à la désillusion pour les proches de Delphine Jubillar.
Crédits photos : Capture d’écran Facebook
Autour de
Source: Lire L’Article Complet