Affaire Grégory : que devient Murielle Bolle ?

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Le nom de Murielle Bolle a souvent été cité dans l’affaire Grégory et alors que Netflix consacre un long documentaire à cette histoire, la femme de 50 ans compte bien laver son honneur. Elle souhaite même faire annuler sa garde à vue de 1984.

L’affaire Grégory, comme elle est appelée, passionne toujours autant la France et ces derniers jours, ce meurtre ultra-médiatisé revient au centre de l’actualité suite à une série Netflix. En effet, la plateforme a mis en ligne une série documentaire événement de six épisodes autour de cette histoire avec des témoignages de journalistes ou personnes qui se sont retrouvées au coeur du scandale. Pour rappel, le 6 octobre 1984, Grégory, un petit garçon de 4 ans, est enlevé à son domicile. Après que sa mère a déclaré sa disparition, le bonhomme est retrouvé les pieds et poings liés dans une rivière des Vosges.

Plusieurs personnes ont été citées dans l’affaire Grégory, que ce soit des témoins ou des présumés coupables. Ainsi, le nom de Murielle Bolle est souvent revenu dans les médias. Celle-ci a été soupçonnée d’avoir pris part à l’enlèvement de Grégory d’autant plus qu’en 1984, elle avait raconté, lors de sa garde à vue, qu’elle avait vu Bernard Laroche enlever le petit, avant de revenir sur ses déclarations…

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Aujourd’hui, Murielle Bolle veut que son nom soit lavé de tout soupçon et que sa garde à vue de 1984 soit annulée mais la route semble longue, d’autant plus que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris soit statuer le 18 décembre prochain sur le fait de savoir si oui ou non ses déclarations de l’époque doivent être gardées dans le dossier.

En 2018, Murielle Bolle a sorti le livre Briser le silence, aux Editions Michel Lafon, et dans une interview accordée à l’Est Républicain la même année, elle avait expliqué : « Je ne suis pas la personne qu’on a fait passer pour une tueuse d’enfant. » Et d’ajouter à propos de sa garde à vue : « J’ai été interrogée deux fois avant d’être encore entendue le 2 novembre 1984 à la gendarmerie de Bruyères. Après deux heures d’audition j’ai craqué. Ils m’ont tellement crié dessus, menacée d’aller en maison de correction. Ce sont eux qui ont brisé ma vie et celle de Bernard. S’ils ne m’avaient pas forcée à faire ce faux témoignage, si je n’avais pas eu peur d’eux, on n’en serait pas là et Bernard pourrait se défendre.« 

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