Le 17 mai 1983, les grands-parents du petit Grégory ont reçu une lettre troublante de la part du Corbeau. Quarante ans après la réception de ce courrier, retour sur le contenu de cette « dernière lettre« .
L’affaire autour de la mort de Grégory Villemin a marqué les générations. Pour cause, depuis presque quarante ans, ce meurtre reste encore non élucidé et certaines zones d’ombre persistent. Notamment en ce qui concerne l’identité du fameux Corbeau qui, des années bien avant le drame, envoyait des lettres de menaces aux membres de la famille Villemin. Il y a déjà quarante ans, en ce 17 mai 2023, les grands-parents du jeune garçon avaient reçu un courrier pour le moins troublant.
« Je vois que rien à changer chez vous (sic). Il n’y en a toujour que pour les même et le chef vient toujours. […] Eh oui le vieux, j’arrête et tu ne sauras jamais qui t’as fait chié pendant deux ans. Je me suis vengé car je vois que tu te rumines, tu ne pendras peut-être pas mais je m’en fou car ma vengeance est faite. Je te hais au point d’aller cracher sur ta tombe le jour ou tu crèveras, peut-on découvrir. Ceci est ma dernière lettre et vous n’aurez plus aucune nouvelle de moi. Vous vous demanderez qui j’étais, mais vous ne trouverez jamais […] Adieu mes chers cons. » Une lettre mal rédigée dans laquelle le Corbeau a ainsi indiqué qu’il ne souhaitait plus contacter la famille Villemin. Pourtant, le mystérieux interlocuteur n’a jamais tenu cette promesse puisqu’il a envoyé d’autres courriers quelques mois plus tard. Un nouveau manuscrit a été envoyé à la famille le 16 octobre 1984 (date à laquelle Grégory Villemin a perdu la vie). Ce n’est qu’en juillet 1985 que les grands-parents du jeune garçon ont eu l’occasion d’ouvrir la toute dernière lettre du Corbeau.
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Cette lettre envoyée le jour du meurtre
Lorsque Grégory Villemin a été retrouvé mort dans la Vologne, le 16 octobre 1984, le Corbeau a pris le soin d’envoyer aux parents de la victime une lettre terrible. Un manuscrit dans lequel il revendique clairement le meurtre du garçon de quatre ans. « J’espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con« , pouvait-on lire.
Une lettre affreuse écrite par un auteur anonyme. Pourtant, quelques mois plus tard, la justice a estimé avoir trouvé la personne derrière ce terrible courrier en Christine Villemin (la mère du petit Grégory). Ce n’est que huit ans plus tard, en 1993, que les soupçons à son égard ont définitivement été levés.
Crédits photos : Dominique Jacovides / BESTIMAGE
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