Ce samedi 16 novembre, le prince Andrew a pour la première fois répondu aux accusations de Virginia Roberts, qu’il aurait forcée à avoir des relations sexuelles en 2001. Son alibi lui a valu les moqueries de la presse britannique.
Le prince Andrew a-t-il eu raison de sortir du silence ? Cité dans l’affaire Epstein, le petit frère du prince Charles a accordé un entretien exclusif à la BBC, ce samedi 16 novembre. L’occasion pour lui de se défendre publiquement face aux allégations de Virginia Roberts, une jeune femme qu’il aurait forcée à des relations sexuelles lorsqu’elle avait 17 ans. « Je peux catégoriquement, absolument vous dire que ce n’est pas arrivé », a-t-il déclaré avant d’affirmer qu’il n’avait jamais rencontré son accusatrice.
Le prince Andrew nie en bloc
La première rencontre entre le prince Andrew et Virginia Roberts aurait eu lieu à Londres, le 18 mars 2001. Des faits que le principal intéressé a fermement démentis, expliquant qu’il avait accompagné sa fille Beatrice dans un restaurant de la chaîne Pizza Express, dans la ville de Woking. Un lieu que les membres de la famille royale ne fréquentent pourtant jamais. La journaliste qui l’interrogeait a d’ailleurs été étonnée que le duc d’York se souvienne avec précision de ce qu’il faisait ce jour-là. « Parce que c’est une chose inhabituelle pour moi », s’est alors justifié le père de Beatrice et Eugenie.
Dans l’un de ses témoignages, Virigina Roberts déclarait que le prince Andrew transpirait abondamment lorsqu’elle l’avait vu à trois reprises. Et là encore, le troisième enfant de la reine Elizabeth II avait une explication. « C’est impossible parce que depuis la guerre des Malouines et une overdose d’adrénaline lorsqu’on m’a tiré dessus, je souffre d’une condition médicale qui m’empêche de transpirer. Ce n’est que depuis récemment que je transpire à nouveau », a-t-il dit avant de souligner qu’une photo le montrant au côté de celle qui l’accuse était un montage.
Une chose est sûre, les déclarations du prince Andrew n’ont pas du tout convaincu nos voisins d’outre-Manche. « Je n’ai jamais rien vu d’aussi désastreux », a notamment réagi le consultant en relations publiques Mark Borkowksi. « C’était comme regarder un homme dans les sables mouvants à qui malheureusement personne n’aurait jeté une corde. » Le duc d’York aurait certainement mieux fait de s’abstenir.
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