Quel membre du gouvernement a pu participer aux dîners clandestins de Pierre-Jean Chalençon ? Alors que les ministres tremblent, Jean Castex a eu une réaction sans appel en découvrant cette affaire.
Jean Castex
Pierre-Jean Chalençon
Les ministres se rongent les sangs depuis le vendredi 2 avril. Depuis que M6 a dévoilé que des dîners clandestins ont été organisés dans Paris, et que des ministres, mais aussi des journalistes et des artistes y ont participé, la colère gronde. Si Pierre-Jean Chalençon a été reconnu comme étant l’organisateur de ces événements, et le chef Christophe Leroy comme étant le cuisinier à l’origine des menus, l’identité des invités reste un mystère. Après avoir multiplié les justifications, le célèbre collectionneur a répondu aux questions de Cyril Hanouna à deux reprises, et a affirmé ce mardi 6 avril n’avoir jamais reçu de ministres “depuis la fin de ce confinement”. Pourtant, Gabriel Attal a été pointé du doigt comme étant l’un de ces invités. Le porte-parole du gouvernement a promis ne pas connaître Pierre-Jean Chalençon, tandis que Marlène Schiappa a indiqué que même s’il a reçu une invitation, il ne s’est jamais rendu au palais Vivienne.
« Les choses sont très claires »
Pourtant, selon un communiqué diffusé par la SDJ de M6 (Société Des Journalistes, ndlr), au moins “un membre du gouvernement” a assisté à l’un de ces dîners. Une nouvelle qui fait trembler les murs de Matignon. Comme est en mesure de le rapporter RTL ce mercredi 7 avril, Jean Castex compte être intransigeant concernant la présence supposée de ce ministre. “Dans la tête du Premier ministre, les choses sont très claires : s’il s’avérait qu’un ministre s’était rendu dans ce type de soirée, ce serait la démission, direct”, souligne un proche de Matignon. Si cette source anonyme affirme qu’à ce stade, ce genre d’information n’est “qu’une rumeur”, elle rappelle que les ministres ont “un devoir d’exemplarité absolue”. Gérald Darmanin, de son côté, a saisi la préfecture de police de Paris afin de “vérifier l’exactitude des faits rapportés”. Aux yeux de Marlène Schiappa, la sanction devrait être moins sévère que celle de Jean Castex : “Si d’aventure, il y avait des ministres ou des députés qui auraient enfreint les règles, il faut qu’ils aient des amendes et qu’ils soient pénalisés, comme n’importe quel citoyen”.
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