Deux jours après le témoignage d’Adèle Haenel, Mediapart a publié ce mercredi la réaction du réalisateur Christophe Ruggia, que l’actrice accuse d’attouchements et de harcèlement sexuels. Dans le même temps, le parquet de Paris a annoncé avoir lancé une enquête.
L’affaire Adèle Haenel continue. Ce mercredi, Mediapart a publié sur son site la réaction de Christophe Ruggia, que la comédienne accuse d’attouchements et de harcèlement sexuel. « Je n’ai jamais eu à son égard les gestes physiques et le comportement sexuel de harcèlement sexuel dont elle m’accuse, écrit-il dans son droit de réponse, mais j’ai commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite« . Le cinéaste parle d’une « emprise du metteur en scène à l’égard de l’actrice » avant de continuer: « À l’époque, je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner« .
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Ces propos tombent alors que le parquet de Paris vient d’annoncer avoir ouvert une enquête pour « agressions sexuelles sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité » et pour « harcèlement sexuel ». L’enquête a été confiée à l’Office central de la répression de la violence faite aux personnes. L’annonce du parquet de Paris intervient quelques heures après la déclaration de la Ministre de la justice Nicole Belloubet. Interrogée sur les antennes de France Inter ce matin, cette dernière estimé qu’Adèle Haenel « devait saisir la justice« .
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