Il aura fallu un confinement total du pays afin de faire face à une crise sans précédent pour voir des améliorations nettes de la qualité de vie des Français. Mercredi 25 mars déjà, une étude menée et publiée par Airparif soulignait la chute drastique de la pollution de l’air : du jamais vu depuis 40 ans en Île-de-France. Mais le confinement n’est pas seulement positif pour la qualité de l’air. En effet, la réduction du brouhaha atteint les 90% à Paris, modifiant radicalement le paysage sonore de la ville.
C’est une étude réalisée par Bruitparif et publiée le 1er avril, grâce à son réseau de 150 stations de mesures déployées en Île-de-France, qui explique la diminution du bruit. « La diminution drastique des trafics routier, aérien et même ferroviaire, l’arrêt des chantiers et la fermeture de nombreuses activités et lieux festifs (bars, restaurants et établissements diffusant des sons amplifiés) » est à l’origine du changement de la vie sonore dans la capitale. L’étude rajoute que le son dû à la circulation routière a baissé de 6 à 9 décibels, ce qui équivaut à près de 85% des émissions sonores autour des axes routiers.
De quoi soulager les oreilles des riverains pour un temps, avec la possibilité en prime d’enfin écouter le chant des oiseaux !
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C’est de + en + calme dans la zone dense IDF : situation habituelle en haut, semaine 1 confinement au milieu et semaine 2 confinement en bas ; à gauche bruit sur 24h, à droite bruit la nuit pic.twitter.com/vBdbn2CnYC
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