5 moments où… Valérie Trierweiler a embarrassé François Hollande

Ex-Première dame, journaliste et désormais sociétaire des « Grosses Têtes », Valérie Trierweiler reste une personnalité incontournable. Bientôt huit ans après son départ fracassant du palais présidentiel, c’est l’occasion de se pencher à nouveau sur quelques-uns des faits d’armes de l’ex-compagne de François Hollande.

Comment oublier son passage à l’Élysée ? Si c’est désormais au bras de Julie Gayet que François Hollande s’affiche, impossible d’effacer des mémoires Valérie Trierweiler et son caractère volcanique. Un chapitre finalement bref, mais suffisamment long pour que la plus rebelle des Premières dames embarrasse le chef de l’État à de multiples reprises. Coups de gueule, coups bas, ou (quasi) coup de poing… Retour sur 5 moments pour lesquels François Hollande ne lui a pas du tout dit merci.

1/ Le moment où elle a affiché Michel Sapin

Pas l’épisode le plus connu, mais sûrement l’un des plus improbables. En 2015, séparée de François Hollande depuis déjà un an et demi, Valérie Trierweiler prend la mouche après une sortie de Michel Sapin, qui estime sur BFM TV qu’elle a commis une erreur en publiant son brûlot Merci pour ce moment. Ni une, ni deux, elle dégaine (encore) son téléphone et publie un vieux dossier sur le ministre de l’Économie. Cotillons sur la tête, cravate de travers… La photo, prise lors d’un réveillon, est publiée sur Twitter avec une légende saignante : « Hé Michel, au 21 eme siècle, les femmes ont le droit de s’exprimer. Et même les 3,5 millions de chômeurs. » Pas sûr que François Hollande ait liké.

Hé Michel, au 21 eme siècle, les femmes ont le droit de s'exprimer. Et même les 3,5 millions de chômeurs. @bfm pic.twitter.com/i5eCtDP3Kv

2/ Le moment où elle a giflé un homme dans un café

Autre épisode oublié : cette gifle adressée à Mohamed Rizki. Un jour de mars 2015, le jeune homme – candidat UMP aux municipales un an plus tôt – croise Valérie Trierweiler dans un café. Sauf qu’au lieu de l’aborder pour un selfie ironique, une (très) mauvaise idée lui passe par la tête. « Comment va François ?« , lui lâche-t-il, attablé avec un ami dans le XVe arrondissement parisien. Réponse de l’ex-Première dame ? Une main dans la figure avant de tourner les talons. « Humilié« , l’homme dépose plainte et réclame des « excuses publiques« . En vain.

3/ Le moment où elle a déclaré la guerre à Ségolène Royal

Le tweet le plus célèbre de la Ve République. À peine arrivée à l’Élysée, Valérie Trierweiler piétine la promesse de son compagnon sur la séparation entre vie privée et vie publique. Le tout en moins de 140 caractères. « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé« , ose-t-elle soutenir le candidat que Ségolène Royal affronte aux législatives. Emballement médiatique, fureur de François Hollande et de ses enfants… La journaliste, agacée de voir son compagnon soutenir son ex en coulisses, tente d’éteindre l’incendie quelques jours plus tard en admettant « une erreur« , avant d’assurer qu’elle sera plus prudente à l’avenir. Une autre promesse vite envolée.

4/ Le moment où elle a tout déballé dans un livre

On pensait avoir tout lu sur le Gayetgate. Raté : en septembre 2014, Valérie Trierweiler débarque par surprise en librairies avec l’explosif Merci pour ce moment. Soit 320 pages en forme de règlement de comptes avec François Hollande, où leur rupture, au bout de neuf ans de relation, est racontée dans les moindres détails : « Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (…) François m’a suivie. Il tente de m’arracher le sac (…) J’avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s’abattre sur moi et je n’ai pas la force d’y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance. » Un livre touchant mais aussi politique : elle révèle que le président appelle les Français les plus pauvres les « sans-dents« . Vengeance ? Impossible de faire plus gênant pour un homme de gauche.

5/ Le moment où elle a embrassé François Hollande de force

Des milliers de Français en liesse, des roses pointées vers le ciel… Ce 6 mai 2012, François Hollande et le PS sont en plein un rêve : l’Élysée est à eux. Mais déjà, sur la scène de la Bastille, le quinquennat prend des airs de vaudeville. « Embrasse-moi sur la bouche !« , ordonne Valérie Trierweiler au nouveau chef de l’État, après l’irruption de Ségolène Royal à ses côtés. Jalousie ? C’est en tout cas le premier moment de gêne pour le président, embrassé et déjà embarrassé.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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