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Mercredi 8 avril 2020, les corps sans vie d’un couple de nonagénaires ont été découverts à leur domicile de Verneuil d’Avre et d’Iton, dans l’Eure. L’homme aurait tué son épouse avec un fusil de chasse, avant de retourner l’arme contre lui.
C’est une macabre découverte qu’ont fait les gendarmes de Verneuil d’Avre et d’Iton, dans l’Eure. Mercredi 8 avril 2020, deux personnes qui allaient célébrer leur 91 ans ont été retrouvés sans vie dans leur domicile. Selon la page Facebook Féminicides par compagnons ou ex, il s’agirait du 26e féminicide depuis le début de l’année 2020. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait assassiné son épouse avec un fusil de chasse avant de retourner l’arme contre lui. C’est l’infirmière du couple, qui venait en fin d’après-midi pour leur prodiguer des soins, qui a trouvé les corps. Dominique Puechmaille, procureur de la République à Évreux, a confirmé le jeudi 9 avril le décès des deux personnes, retenant « en priorité l’hypothèse du meurtre suivi du suicide », ont dévoilé nos confrères du Réveil Normand.
L’hypothèse d’une « fin de vie choisie »
Le couple était bien connu des habitants de la commune. Anciens commerçants, ils tenaient une boutique de photographie au centre ville. Une affaire qu’ils avaient reprise à un de leurs parents, puis cédé à leur fils, aujourd’hui lui-même à la retraite. Françoise Ayrault, adjointe aux affaires sociales, s’est exprimée dans le journal. « Je ne les voyais plus se promener en ville depuis plus d’un an et je sais qu’ils bénéficiaient du service de portage des repas depuis deux ou trois ans, a-t-elle déclaré. IIs ne venaient plus non plus au repas des anciens depuis longtemps. On ne les oubliait pas pour autant, puisqu’on continuait de leur porter leurs chocolats de fin d’année à leur domicile. Mais apprendre leur décès brutal comme cela, c’est terrible. Peut-être est-ce le drame de la fin de vie, d’époux ayant vécu des décennies ensemble, confrontés à la maladie et ne souhaitant pas partir l’un sans l’autre. », a-t-elle ajouté. Car les autorités n’excluent pas la possibilité d’une fin de vie choisie pour le couple, l’homme étant atteint de cécité partielle et la femme « d’une lourde pathologie ».
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