Comment se maquiller pour avoir un joli teint ? Chaque carnation est exclusive: un mélange de teintes, nuances et de sous-tons qui nous est propre. Avec Damian Garozzo, Make-Up Artist International Sisley, on apprend comment le travailler comme une pro, effet « seconde peau » garanti.
Il semble loin le temps où lorsque l’on choisissait son fond de teint, les nuances proposées se comptaient sur les doigts d’une main. Pourtant, il y a quelques années seulement, avoir la peau métissée ou tout simplement non blanche rendait difficile (voire impossible) de trouver LA couleur qui matchait parfaitement sa carnation. Entre temps, la société a évolué se voulant plus inclusive – pensée pour toutes et tous, minorités comprises. Et le monde de la cosmétique a suivi, Fenty Beauty la marque de Rihanna en tête de file avec la commercialisation en 2017 de cinquante nuances de fond de teint. Aujourd’hui, on n’imagine plus une beauté unique, mais plutôt des beautés singulières. Comprendre : nous avons toutes et tous notre individualité qu’il serait temps d’apprendre à mettre en valeur.
Côté pratique, dans les préceptes qui régissent les mises en beauté, il est effectivement impossible de maquiller tout le monde de la même manière, sans prendre en compte les particularités d’un visage. Encore moins lorsque l’on travaille le teint. Ce que confirme Damian Garozzo : « Plus notre couleur de peau est foncée, plus elle compte de nuances. Et pour ne pas risquer de perdre les reliefs de nos traits, on va avoir besoin de la travailler plusieurs teintes. » Mise en pratique avec cette série, où les trois beautés de Maelys, Ilona et Rui s’accordent sans jamais s’uniformiser.
Maelys
Le travail du teint. Au pinceau large et plat, deux teintes de Phyto-Teint Nude complémentaires ont été travaillées : Cappuccino, un peu plus foncé et froid, travaillé sur l’extrémité du visage pour le modeler (à la manière d’une poudre de soleil), et Caramel, plus claire et plus chaude, appliquée sur la zone T pour venir éclairer son visage (à la manière d’un contouring inversé). Son truc en plus. Des yeux noisette, en amande, ici mis en valeur avec cet aplat bleu très graphique, pensé comme un contraste parfait et à l’opposé de la teinte de ses iris.
Ilona
Le travail du teint. L’erreur à éviter avec une peau diaphane comme la sienne, c’est d’apposer une couche épaisse de fond de teint clair. Au contraire, il faut augmenter la couvrance sur les imperfections et travailler en transparence le reste du visage. Ici, match parfait avec le Phyto-Teint Nude Light Beige, d’abord travaillé à l’éponge, pour plus de précision, puis au doigt pour un effet seconde peau. Son truc en plus. Des tâches de rousseurs et des yeux naturellement ombrés. Ce que certain.es pourraient vouloir masquer, alors qu’il faut au contraire composer sa mise en beauté autour de ces derniers.
Rui
Le travail du teint. Pour éviter l’effet messy que peu donner son smoky eye, il est important qu’il soit le plus propre possible. Ici le Phyto-Teint Nude Petal est travaillé au pinceau (pour plus de contrôle) autour du nez, sur le menton) puis étiré vers l’extérieur du visage. Pour intensifier son regard, une touche de Phyto-Blush Rosy Fuschia, posé sur les pommettes et tiré aux tempes, vient le fondre jusqu’au yeux. Son truc en plus. Un style bien à elle, quelque chose de très original avec sa frange très courte. Pour augmenter son côté extravagant, le travail des yeux ajoute à son look un aspect dramatique.
Crédits photos : Photographe Jens Stuart; Réalisation visuelle Julie Chanut-Bombard
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