Blond doré, blond caramel, blond miel : quelle nuance de blond choisir ?

« Il y a de multiples nuances de blonds », nous explique Romain Plard. Mais il existe aussi des tendances. Et si pendant plusieurs saisons les blonds polaires, presque blancs, avaient la palme du blond qui séduit, aujourd’hui, on se dirige vers des blonds plus solaires, comme le blond doré, le blond miel ou le blond caramel.

Doré, caramel, miel : à quel blond se vouer ?

Comment choisir la bonne nuance de blond ? D’après Romain Plard, il est avant tout essentiel d’avoir à l’esprit qu’il n’y a pas deux blonds identiques. Aussi, ce n’est pas parce qu’on apporte la photo de Blake Lively à son coiffeur coloriste qu’on ressortira du salon avec le même blond que le sien.

« Pour le coiffeur, il s’agit avant tout de mettre la femme en valeur en optant pour la technique appropriée, explique l’expert. Il faut prendre en compte plusieurs facteurs pour déterminer le meilleur blond. »

Ainsi, on jauge d’abord la carnation pour adapter au mieux les reflets. Les blonds polaires sont plutôt réservés aux teints très pâles tandis que le blond doré se marie très bien aux peaux dorées. La couleur naturelle des cheveux est également importante : si nos cheveux sont plutôt dorés à la base, on aura du mal à obtenir un blond blanc. On reste donc dans un blond solaire, doré, miel ou caramel. Pour un blond très clair, l’idéal est une base cendrée.

Autre facteur déterminant, la couleur des yeux. « On prend en compte la couleur des yeux pour apporter la bonne tonalité de blond », confie Romain Plard. Il souligne aussi l’importance de connaître le passé capillaire de la cliente : « Si un cheveu a été déjà beaucoup fragilisé par de multiples techniques, on ne pousse pas trop l’éclaircissement. »

Doit-on forcément décolorer pour passer au blond ?

Attention, contrairement aux idées reçues, qui dit blond ne dit pas forcément décoloration. « Si l’on souhaite un blond polaire de la racine aux pointes, on décolore. Mais la tendance veut qu’on laisse les racines, donc on agit plutôt mèche par mèche, ainsi, on a un éclaircissement sur mesure », explique Romain Plard.

Étape 1 : éclaircir.
Étape 2 : patiner, c’est-à-dire, soit on atténue le doré pour aller vers un blond blanc, soit on accentue le doré.

Romain Plard rappelle que le blond est la couleur la plus difficile à réaliser, elle exige une prestation sur-mesure. Plus la couleur naturelle des cheveux est claire, plus on peut aller vers un blond clair. Mais la tendance étant au naturel le blond caramel tout comme le blond miel, sont les teintes les plus adaptées et les plus faciles à vivre.

Quel entretien pour mon blond ?

« Lorsqu’on a un blond très clair, on évite de sensibiliser encore plus le cheveu donc on lui apporte beaucoup de nutrition. On adapte le shampoing à la nature des cheveux et on ajoute un masque pour la nutrition. Sans oublier les masques et soins déjaunisseurs », indique Romain Plard.

Côté retouche, un blond qui résulte d’une décoloration totale demande à être retravaillé en salon (pour camoufler les racines) toutes les 3 semaines environ. Si au contraire, la technique réalisée est un balayage, on peut se contenter d’une retouche tous les 2 ou 3 mois. Entre temps, Romain Plard conseille toutefois de refaire une patine, qui neutralisera les reflets, car le blond est très sensible aux phénomènes extérieurs, c’est donc une couleur qui bouge beaucoup.

Notre shopping pour entretenir un blond

  • Shampoing Blond Me élcat froid de Schwarzkopf, 10,50 euros
  • Shampoing Cool Blondifier de L’Oréal Professionnel, 11,50 euros
  • Shampoing pour cheveux blonds de Dessange, 3,61 euros





Source: Lire L’Article Complet