- Ce mardi, M6 lance Mission Travaux : Ma maison est un chantier, une nouvelle émission animée par Laurent Jacquet.
- Ce youtubeur, artisan plombier chauffagiste de formation, débarque sur le petit écran pour aider des familles qui ne trouvent plus la motivation pour terminer la rénovation de leur domicile.
- Avec son franc-parler, le pro des travaux ressemble à un autre visage bien connu du public de M6.
« Les taches marron là-haut, c’est quand vous n’avez plus de papier WC ? » Quand Laurent Jacquet débarque chez vous, vous feriez mieux de vous cramponner à votre siège. Ce commentaire ne sort pas tout droit de notre imagination mais de la bouche de cet artisan-youtubeur dans le premier épisode de Mission Travaux : Ma maison est un chantier, à découvrir ce mardi 1er février à 21 heures sur
M6. Dans ce nouveau programme, la chaîne laisse les commandes à celui qui est suivi par près de 300.000 personnes sur
YouTube.
Un baroudeur aux dix-sept pays
À l’âge de 23 ans, Laurent Jacquet se met à son compte en tant qu’artisan plombier chauffagiste. Au fil de ses années d’expérience, il a l’occasion d’embaucher du personnel, de former des apprentis mais décide de changer de voie au début des années 2010 en travaillant dans le domaine du solaire autonome. « J’allais mettre de l’électricité partout où ce n’était pas possible », précise-t-il à 20 Minutes. De la
Guadeloupe à l’Afrique, il pose ses valises dans dix-sept pays. Puis vient le temps de rentrer sur les terres hexagonales, dans la Loire, où il crée une nouvelle entreprise de plomberie. C’est à partir de ce moment qu’il décide de partager ses journées de boulot en allumant une caméra.
« Il faut partager, transmettre, laisser une trace, philosophe-t-il. J’ai commencé sans aucune prétention, j’étais sûr que j’aurais une poignée d’artisans ou de bricoleurs et ça a été l’inverse. » C’est finalement sans surprise qu’il a été contacté pour incarner Mission Travaux. L’hésitation n’a pas duré longtemps « dans la mesure où mon cheval de bataille a toujours été la défense, la promotion et la valorisation du savoir-faire artisanal, du bon boulot ». Avec l’audience de M6, Laurent Jacquet espère donner envie aux téléspectateurs et téléspectatrices de bricoler eux-mêmes.
« On se démerde pour qu’ils retrouvent la motivation »
Dans cette première nouveauté de l’année pour M6, l’artisan vient en aide à des familles dépassées par les travaux qu’elles ont entrepris mais jamais terminés. « On a cherché des gens avec des profils d’auto-rénovateurs, qui ont déjà essayé de faire des choses par eux-mêmes, qui se sont déjà bougé les fesses, témoigne Laurent Jacquet. Je ne voulais pas que ce soit un programme Las Vegas, c’est-à-dire qu’on arrive chez les gens, ils partent un mois à l’hôtel et quand ils reviennent, c’est Versailles. »
Le spécialiste de la rénovation et son équipe demandent à celles et ceux qu’ils aident de mettre la main à la pâte. Ensemble, ils s’attellent aux travaux de quelques pièces stratégiques tout en consacrant une partie de l’émission au coaching de vie. « On se démerde surtout pour qu’ils retrouvent la motivation », résume l’animateur qui intervient auprès de familles qui ont baissé les bras. « On leur redonne confiance en eux et on leur montre que rien n’est impossible. Quand on part, ils continuent et c’est notre meilleure récompense parce que ça donne du sens à l’émission », certifie Laurent Jacquet.
Les outils à la place des couteaux
Afin de tirer le meilleur des participants et participantes à l’émission, Laurent Jacquet utilise la méthode dite « à la Etchebest ». Petites colères, vocabulaire sans détour, il ne lésine pas sur les moyens. « Il faut qu’on leur remette le feu, qu’ils soient au taquet. Ça passe à travers des moments où on les brasse un petit peu parce qu’il faut les sortir de leur zone de confort. Ça passe aussi par des moments d’écoute, de bienveillance, de coaching », énumère-t-il. Un pitch qui a tout de même des airs de Cauchemar en cuisine.
Laurent Jacquet est-il un Philippe Etchebest bis ? Lorsqu’on lui pose la question, l’artisan hésite quelques secondes. « J’ai ce côté de gars qui sait ce qu’il veut, qui n’est pas là pour perdre son temps, mais aussi ce caractère de professionnel qui aime le bon boulot », estime-t-il. Sans oublier qu’à la fin du chantier, ce n’est pas un set de couteaux qu’il offre aux familles mais une caisse à outils.
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