Gabriel Attal : le porte-parole du gouvernement ironise sur ses cheveux blancs naissants

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement âgé de 32 ans, a réagi à l’apparition de ses premiers cheveux blancs avec humour dans 13h15 le dimanche, diffusé sur France 2 le 30 janvier 2022.

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Gabriel Attal, 32 ans, commence à avoir des cheveux blancs, et pense en connaitre la cause. Comme pour la barbe tachetée d’Edouard Philippe, ceux-ci sont dûs à ses responsabilités au sein du gouvernement. Suivi par les caméras de 13h15 le dimanche pour un reportage diffusé sur France 2 le dimanche 30 janvier 2022, il a ironisé sur les ministres, qui « prennent de l’âge plus vite que la moyenne » d’après le journaliste qui l’interrogeait. « Quelqu’un m’a dit –je faisais des cheveux blancs– que ministre c’est comme les chiens : un an est égal à sept ans« , a rapporté, en riant, celui qui est « au gouvernement depuis un peu plus de trois ans« .

En route vers le conseil des ministres, la jeune recrue d’Emmanuel Macron s’est livrée sur ses responsabilités. « C’est souvent vertigineux, et ça l’est d’autant plus dans cet exercice du mercredi, a-t-il déclaré. Quand je parle en sortie du conseil des ministres depuis l’Elysée, au pupitre, sur un sujet international par exemple, je vois après des dépêches […] dans la presse internationale qui disent ‘Paris dit que…’ Je veux dire… C’est moi qui ai parlé, et ça demande de la préparation.« 

De potentielles erreurs à l’impact « assez démesuré »

Ce jour-là, la crise sanitaire, le coup d’Etat au Burkina-Faso, l’appel téléphonique d’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine sur la crise ukrainienne, ou encore la situation au Mali devaient être abordés en conseil des ministres. Si un lapsus ou une erreur peuvent vite arriver, dans ces situations-là, ils peuvent « avoir un impact assez démesuré« . Parfois, ils font rire l’assistance, comme lors du compte-rendu du conseil des ministres du 10 mars 2021 où il a évoqué l' »ordonnance de Nairobi sur l’enlèvement des Ehpad… Pardon, des épaves« . D’autres fois, ils peuvent avoir des conséquences plus graves. Le 2 avril 2018, il avait par exemple déclaré sur France Inter qu' »on est en train de nommer un nouveau président pour Radio France« , alors que c’est au CSA de prendre cette responsabilité. Une inexactitude que Léa Salamé avait instantanément relevée.

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