À l’occasion de la diffusion du film Apollo 13 dimanche 30 janvier 2022, à partir de 21h05 sur 6ter, Télé Star vous dévoile les secrets du tournage des scènes se déroulant en apesanteur.
Sorti au cinéma en 1995, le film culte Apollo 13, porté par Tom Hanks, Gary Sinise, Kevin Bacon et Bill Paxton, sera rediffusé dimanche 30 janvier 2022, à partir de 21h05 sur 6ter. Réalisé par Ron Howard, ce long-métrage raconte l’histoire d’Apollo 13, la septième mission spatiale habitée vers la Lune du programme américain Apollo. Cette dernière avait pour équipage l’astronaute James Lovell, incarné à l’écran par Tom Hanks, mais aussi Fred Haise, interprété par Bill Paxton, et enfin Jack Swigert, joué par Kevin Bacon. Le départ a lieu le 11 avril 1970 au Centre spatial Lyndon B. Johnson de Houston. Le décollage est une réussite, malgré une coupure du moteur numéro 5 de la fusée.
Mais, le 13 avril 1970, l’astronaute Jack Swigert alerte le centre de commande de la NASA. En fait, une explosion à bord de leur engin a détruit un réservoir d’oxygène et a endommagé l’autre réservoir, ainsi que plusieurs piles à combustible du vaisseau. Le moteur principal du module de commande (CSM) est peut-être endommagé lui-aussi, ce qui rend impossible la mission lunaire prévue. Cela oblige les hommes chargés du contrôle de la mission de Houston à retenir une trajectoire passant par l’orbite lunaire pour le retour de l’équipage d’Apollo 13 sur Terre. Doté d’un budget de production estimé entre 50 et 60 millions de dollars, ce film fut un grand succès, étant donné qu’il a récolté 355 millions de dollars de recettes à travers le monde durant son exploitation en salles.
Apollo 13 : quand Ron Howard consultait Steven Spielberg pour certaines scènes
Pour les besoins de ce long-métragé, Ron Haward a dû mettre en scène plusieurs séquences censées se dérouler en apesanteur. Sachant cela, le cinéaste a travaillé avec plusieurs spécialistes de la question. Le réalisateur a également eu recours à un consultant de luxe, en la personne de son illustre confrère Steven Spielberg. C’est ce dernier qui suggéra l’emploi d’un avion KC-135, capable de simuler l’apesanteur pendant des séquences de 20-25 secondes en suivant une trajectoire parabolique. Une méthode d’entraînement utilisée pour les pilotes de la NASA, à laquelle se plièrent les acteurs. Le tournage des scènes en apesanteur eut donc lieu ainsi, durant de courts laps de temps, nécessitant plus de 600 séquences.
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