Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche publié aujourd’hui, le rappeur Gims explique ne pas être du genre » à baisser les bras » et compte refaire une demande pour obtenir la nationalité française.
Au cœur de plusieurs polémiques ces dernières semaines, notamment sur ses déclarations quant à Noël et le Nouvel An qui ne sont pas » des fêtes musulmanes » ou encore son soutien à Valérie Pécresse, le rappeur s’est expliqué dans le JDD ce dimanche. Il revient également sur son combat pour obtenir la nationalité française. Arrivé en France à l’âge de 2 ans, Gims, né Gandhi Djuna, à Kinshasa en 1986, fuit alors avec ses parents le régime totalitaire du président Mobutu Sese Seko. Le rappeur raconte avoir refait une demande de nationalité en 2018 qui lui a été refusée et qu’il s’agit d’un de ses » plus grands regrets. «
Il poursuit : » Tous mes souvenirs sont en France : je suis né à Kinshasa mais je suis arrivé ici à 2 ans. Je suis français dans l’âme, dans le cœur. Il me manque le papier officiel. Mais ça, ça ne dépend pas de moi. « Selon le rappeur congolais, » le refus est lié à un délit que j’aurais commis quand j’étais mineur. Mais mon casier est vierge. Je referai une demande de nationalité. Je suis quelqu’un de très patient, pas du genre à baisser les bras. « Une enquête du journal Le Parisien avance une autre raison. Selon » un ancien ministre de l’Intérieur « interrogé par le quotidien, le refus serait dû à » des défauts de paiement d’amendes pour des délits routiers et son incapacité à établir en France le centre de ses intérêts matériels. «
Gims aurait évoqué le sujet auprès de Brigitte Macron
Gims affirme avoir parlé du sujet de sa demande de nationalité en 2018 auprès de l’épouse du Président de la République, sans plus de succès. Quant aux autres polémiques le concernant, le rappeur a tenu à mettre les choses au point. Sur sa proximité avec Valérie Pécresse il a déclaré : « Je ne soutiens pas Valérie Pécresse (…) Je soutiens sa démarche, en tant que présidente de la Région Île-de-France, pour les jeunes talents (…) Les gens pensent que j’appelle au vote, alors que je n’ai pas la nationalité française. Moi-même je ne peux pas voter ! « Et s’agissant de la vidéo qu’il avait publié le 1er janvier pour appeler les musulmans à ne pas fêter la nouvelle année, Gims a tenu à s’excuser : » Cette vidéo, je la regrette totalement (…) Je ne voulais pas blesser les gens. La foi, ça relève de l’intime. «
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